Ok, j'réagis comment maintenant?
Elle m'a mis sous antibiotiques en espérant que la bosse douloureuse disparaisse. Quarante pillules. Quarante pillules pour une minuscule période de dix jours. Quatre comprimés par jour. Sans oublier les anti-douleurs au besoin.
Je n'ai jamais aimé prendre des pillules, je n'ai jamais réussi à bien les avaler. Et voilà que du jour au lendemain, je dois me résoudre à ces petits comprimés bourrés de je-ne-sais-quoi qui ne passent pas dans ma foutue gueule. Quelle joie, quel bonheur extrême. Ah, et j'oubliais aussi les pansements à refaire constamment et les compresses d'eau tiède à poser sur mon "Bossu-de-Notre-Dame". Merde.
Et le comble de tout, c'est que si les antibiotiques ne donnent aucun
effet, c'est une opération immédiate. Une opération qui nécessitera par
la suite de 2 semaines à 7 mois de repos et de remise en forme. Un
temps incalculable à passer couchée sur le fucking ventre avec deux fucking grosses bosses obstruant le chemin et rendant le confort fucking inconfortable. Une perte de temps indéterminable, interminable et tout autant (sinon plus) douloureuse. J'peux-tu vous dire que j'souhaite en tabarnak que les antibiotiques fonctionnent? J'ai pas l'goût de ruiner une ou deux sessions de ma vie dans un lit.
Mais hey, il faut que je reste positive malgré les informations que
j'ai ramassées. Parler au "je" et avec une bonne attitude. Ne pas
utiliser de négation. Alors, j'vais essayer de faire mon entrée dret live
dans l'monde de la gentillesse et des optimistes.
"Let's go, j'suis
capable. J'vais passer au travers de tout ça et en plus, les
médicaments vont faire disparaître cette malencontreuse bosse
souffrante. Dans dix jours, toute cette histoire ne sera plus qu'un
simple et vieux cauchemar maintenant inexistant. Dans dix jours, je
serai heureuse et tout ira bien."
Everything's gonna be alright,
yeah everything's gonna be alright.