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Duel intime
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17 novembre 2008

Je suis désolée, mais vous ne me verrez plus sur

Je suis désolée, mais vous ne me verrez plus sur la blogosphère pour un petit bout de temps. Mon ordinateur portable m'a lâché. Il a crevé, il est mort, décédé et enterré. Et j'ai perdu toutes mes données, c'est-à-dire mes milliers de chansons, mes écrits depuis l'âge de 14 ans, mes photos de voyage, mes souvenirs, mes adresses et numéros de téléphone. Tout. Tout tout tout. Alors je ne pourrai plus revenir ici avant Noël, sans doute.

Peut-être que je pourrai passer de temps à autre par l'intermède d'un ordinateur de l'école comme je le fais présentement, mais... c'est plutôt impersonnel. Surtout quand la salle est bondée de yeux voyeurs. Enfin, je tenais tout de même à vous avertir de la situation. Je reviendrai sûrement pendant le temps des fêtes, quand je serai procurée un nouvel ordinateur portable beat et performant. Pour l'instant, je me fais chier en travaillant dans les classes d'ordinateur du Collège qui empestent et crèvent de chaleur.

Voilà, bonne vie à tous et à toutes. Moi, j'en ai marre de poireauter devant un ordi de l'école alors je retourne chez moi. Commencer mes devoirs à la main pour ensuite, éventuellement, les retranscrire au clavier. Beurk. C'est l'horreur. Une vraie perte de temps, mais surtout, d'argent. Quand je m'achèterai mon portable. Ouch, ça va faire mal.

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8 novembre 2008

Eh ben.

Un jour, y'a peut-être deux mois, j'ai fait quelque chose que je n'aurais jamais cru faire auparavant. Malgré mon obstination à ne pas céder à écrire sur des sites de rencontre (en fait, c'est un site destiné aux gens de mon petit chez moi), j'ai fini par me contredire. Et passer à l'acte. Après avoir visionné son profil des dizaines de fois, j'lui ai finalement envoyé un petit mot en privé. Parce qu'il se passionnait pour la même musique que moi et du coup, ça m'a charmé. Puis, on s'est mis à parler, à discuter, à partager nos goûts musicaux. Jusqu'à ce qu'arrive MSN, chose dont j'avais oublié l'existence depuis un bout déjà. Où on a pu entâmer des séances de blabla encore plus larges.

Mais voilà qu'il est parti pour l'Ouest canadien. Avec un copain. Pour tripper, observer, découvrir, apprivoiser, admirer, travailler. Bref, avoir du fun. Et aujourd'hui, il est venu me parler. Après près d'un mois déjà à ne pas avoir pu s'adresser la parole. Et il a mis sa caméra, question de me montrer dans quoi il habite là-bas.

C'est drôle comment voir une personne en action est différent que de la voir sur des clichés. Il fûme la cigarette, il se ronge les ongles, il a une voix très campagnarde (entendue sur un vidéo). Mais il détient sans doute le sourire le plus franc. Enfin, de toute façon, il n'y a jamais eu d'espoir entre nous, ni quoi que ce soit et il n'y en aura jamais. Mais c'est drôle, cocace. C'est curieux de voir à quel point on peut s'imaginer certaines personnes d'une manière et de les découvrir autrement. Ouais, dans ma tête, il n'était pas ainsi, mais je n'ai rien à dire, car s'il me voyait, il dirait sûrement qu'il ne me voyait pas de la même manière. 

Au moins, j'ai droit à des aventures, des anecdotes, des bouts de vie et des discussions musicales intéressantes. Il vaut mieux en profiter. Pour une fois que je connais un gars avec du bon goût. C'est une blague, ne vous inquiétez pas. Sur ce, bonne nuit.

1 novembre 2008

Tiens, dans la gueule de l'arbre. Adios et bon débarras.

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Esti de maudites voisines à marde. J'peux bien croire qu'hier c'était l'Halloween, mais de là à faire chier tout le reste du bloc appartement. À commencer par moi parce que ma chambre est collée sur les vôtres et que nous avons des foutus murs de carton.

Ok, vous avez le droit de fêter. Je le consens. Et je vous en donnais l'autorisation mentale, même. Parce que bon, tout le monde sait qu'il faut s'amuser de temps à autre dans la vie. Surtout quand les vendredis arrivent et qu'en plus, il y a fête spéciale. But there's a freaking limit.

On ne vous a jamais dit que les bars restent ouverts jusqu'à trois ou quatre heures du matin pour y fêter? Parce que là-bas, vous n'embêtez pas personne et vous pouvez laisser les autres dormir en paix. Vous pouvez chanter, boire, danser, faire du bruit et gueuler comme bon il vous semble sans déranger personne. Mais non, bande d'idiotes. Vous n'avez pas compris l'utilité de ces places.

D'accord, je suis une petite fille gentille. Je comprends que parfois, c'est plus plaisant de faire un party à la maison. C'est plus grand, c'est plus intime, c'est parfois moins cher. But all the fucking time? All the fucking time? Every week? Every day? Non, pas du tout. Et là, hier, c'était la goutte qui fait déborder le vase.

Come on, give me a break. À quatre heures du matin, être encore en train de gueuler comme des retardées et de chanter des ostis de tounes comme "Un ange qui passe"?! Tabarnak. C'est une horreur, c'est une véritable plaie. Mes oreilles saignaient, merde. Et puis, y'a aucun sens de respect dans vos petites têtes d'imbéciles, les voisines. Quatre heures du matin! Quatre heures du matin, merde!! Hey oh, je pense qu'un moment donné, on peut se calmer les ardeurs.

Combien de temps Quidame a-t-elle dormi hier soir? Combien? Bof, peut-être de cinq à neuf? Un bon petit quatre, en résumé. Allez vous faire foutre. Et puis, une chance qu'à un certain moment je me suis tannée, hen. Parce que sinon, vous auriez sans doute continué aussi fort et aussi intensément jusqu'à je-ne-sais-quelle-heure. Ouais, parce qu'un moment donné, une fille s'écoeure. C'est pour ça qu'elle emploie les poings pour tabasser le mur, lui donner une foutue volée. Tsé, pour faire passer le message parce que toutes seules, vous ne pouviez pas comprendre que 1 + 1 = 2. Esti. J'en ai plein le cul et en plus, je suis brûlée ben raide et je ne peux pas aller me recoucher. La première personne qui m'approche, je la mords.

1 novembre 2008

Halloween.

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Halloween, Halloween, Halloween. Que je ne fête pas aujourd'hui, mais bien demain soir. Parce que ouais, moi, je suis presque cool. Je fais le contraire des autres. Je porte le costume en retard, une journée plus tard que tout le reste du monde. Ouh, je suis une petite rebelle...

Attention, demain, je me vêtirai de mes plus beaux habits en cette occasion spéciale. Je sortirai les plus magnifiques apparats de mon garde-robe pour me transformer en un élégant et comique scout rebelle. Oui oui, vous avez bien lu. J'ai ressorti ma banderole de scout ainsi que mon foulard, datant du temps où je n'étais encore qu'une pauvre petite fille à la campagne pour les ramener à la mode. Enfin, presque.

Et puis, je vendrai des petits chocolats, comme tout bon scout se doit de faire, afin de remettre l'argent à l'UNICEF et aider les enfants des autres pays. Ouais, je me trouve pas mal drôle avec mon idée. En tout cas, chose certaine, mon amie a été prise d'un fou rire en apprenant comment je deviendrais populaire à l'Halloween.

Aussi, j'ai bel et bien parlé d'un scout rebelle. Pas un petit nerd tranquille. D'accord, oui un petit nerd, mais quand même. Un petit nerd qui veut défier l'autorité. Sa façon de contrer les normes? Porter fièrement ses cheveux... BLEUS! HOURRA! Qui est la plus géniale? Moi! Ok, je l'avoue, je me trouve cool, mais il faut me dire d'arrêter, tsé.

Yup, ce sera une belle soirée demain. Surtout que là, en plus, j'ai une mission. Oui, une mission digne de... moi. Je dois trouver des jeux d'alcool intéressants à faire avant de se rendre au party d'Halloween. Question de se délier la langue et de se dégourdir la tronche. Et de moins dépenser une fortune dans les drinks déjà tout faits là-bas. Miam miam miam. Du fort, des dés, des cartes, des questions, de la gêne et encore du fort. GÉ-ANT!

Il est inutile de mentionner que j'ai hâte...

J'AI HÂTE!!

Oh, et passez un bel Halloween. Rempli de bonbons, de joie et de sourires. Et peut-être de quelques petites caries, aussi. Bah quoi, il faut être réaliste! En plus, je n'en ai pas mangé un seul encore. Chocolat, j'veux dire. Puis, je n'ai rien acheté. Rien à mettre sous ma dent. J'vais attendre que les prix réduisent de 50%... Ah, comme je suis espiègle! Bon, assez de conneries, je vous laisse.

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