Ah ben shit.
Oh oh, il annonce un temps de merde pour toute la semaine!
Et malgré tout, je dois absolument aller apporter des CVs à la main, quelle chance, quel timing! Comme je n'ai toujours pas reçu de réponse pour mes 20 000 applications, je vais en envoyer d'autres encore et encore. En personne, sur le net, par téléphone, par tous les moyens possibles. Again.
J'me dis que ça finira bien par être positif, non? En tout cas, il le faut parce que je n'ai plus une cristie de cenne! J'attends simplement que le chèque du premier passe et hop, plus un seul rond en poche. Adios, monnaie. Et y'a la facture de mon cellulaire qui arrive bientôt avec des fuckings messages textes d'harceleurs qui vont me coûter 2 $ chaque. F$%&**()"&*(*"G&*¤¬²³, ça m'enrage tellement! Je n'ai jamais demandé pour des foutues applications et voilà que cette compagnie s'autorise à me transmettre des messages qui coûtent la peau des fesses! Grrrrrr, c'est vraiment frustrant.
Anyway, je suis maintenant dans l'obligation de penser très fort avant d'acheter quoi que ce soit. Pour chaque occasion de déplacement ou de dépense, je dois me demander si c'est vital à ma vie. Si la réponse est non, alors je refuse tout simplement les offres. Donc, ce week-end, je me suis privée de sucreries, d'un méga party et d'alcool puis cette semaine, je n'irai ni voir le premier examen de chant de mes amies, ni l'opérette dans laquelle deux de mes copains participent à la Place-des-Arts. Putain que la vie est chiante, par moments!!
Aucune marge de manoeuvre, je dois me résoudre à vivre de l'essentiel uniquement. Verdict? Bouffe, factures et lavage. Encore là, "bouffe", c'est un mot exagéré. Moins de 15 $ par semaine de nourriture. Quelques légumes et des céréales. Fuck le linge qu'il me faudrait acheter, fuck les soutiens-gorge, fuck les petites gâteries, fuck le fun, fuck tout le reste!
Alleluia, welcome to Montreal!! OR NOT.