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Duel intime

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5 mai 2008

Soup Opera

Juste pour la petite musique, ça vaut de l'or. Parce que oui, je me mourrais toujours d'impatience aux "entres-épisodes" les samedis et dimanches matins à Radio-Canada. Simplement pour voir quel animal serait fait de fruits et de légumes aujourd'hui. La voix m'a toujours restée en tête malgré toutes ces années. Les fans québécois, qui étaient autrefois enfants, se reconnaîtront sûrement dans cette chanson. Amusez-vous.

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2 mai 2008

Just too bad for you and just too good for us.

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Elle a pris ses cliques et ses claques et elle a sacré son camp. Ouais, ma coloc' a foutu le camp après une conversation où elle jouait la petite bornée. Cette semaine, c'est pas moi qui ai éclaté, c'est E. Mais face à la nonchalance et le je-me-câlisse-de-vous du bébé, elle lui a dit ses vérités en pleine face. Comme ça, tout d'un coup. Et je dois dire que si on m'avait dit ça à moi, j'aurais voulu me fondre dans les murs. Parce que chaque petit détail était vrai, mais bien envoyé avec un ton direct et colérique.

Elle nous a écouté jusqu'à la fin, probablement parce qu'on lui a dit "C'est ça, tu vas encore t'enfuir dans ta chambre pour pleurer et rien n'écouter?! Tu vas appeler ta mère ou ton amoureux pour leur dire qu'on est méchantes? Vas-y, on en a rien à foutre." Alors elle est restée assise à la table, mais avec une arrogance et une indifférence tellement grandes que c'était vraiment insultant. On lui a tout dit. En fait, c'est plutôt ma coloc' qui a parlé, comme je l'ai mentionné. À chacune notre semaine pour lui taper dessus, il faut croire.

Chose certaine, elle n'a pas aimé. Mais nous, on a pas aimé qu'elle nous dise qu'elle n'avait pas le temps et qu'elle ne ferait pas sa vaisselle. Eille la grande, c'est quoi ton problème? Elle n'a pas le temps de prendre de deux à cinq minutes par jour pour laver ses assiettes, mais elle a maintenant le temps de faire près de trois heures de voyagement pour retourner chez elle après chaque journée d'école. Euh, allô?! T'es vraiment cinglée, hen. On s'entend-tu qu'elle s'épuiserait beaucoup moins si elle faisait sa vaisselle plutôt que d'aller pleurnicher chez elle all the time?

Et apparamment, sa mère est son portrait tout craché. En fait, D. est le portrait de sa mère. En entendant sa fille pleurer au téléphone comme quoi nous étions sûrement des méchantes, elle a décidé de louer une voiture et de la redéménager à la maison. Elle paie sûrement aussi son transport en commun qui doit monter jusqu'à peut-être dix dollars par jour. Ouch. Enfant gâtée. Et puis, quand elle est venue chercher quelques effets personnels de sa fille à l'appartement, supposément qu'elle a claqué la porte très fort au moins 2-3 fois, qu'elle a frappé dans les murs et qu'elle a fait tout un fracas en ramassant les trucs de D. Pour s'assurer de bien déranger ma coloc' qui faisait ses travaux dans la chambre d'à-côté. Quelle ignorance et quelle immaturité.

Franchement, ça me dépasse. J'arrive encore pas à y croire. Si j'avais appelé ma mère pour lui dire que mes colocs m'avaient passé un savon parce que je ne faisais pas mes tâches ménagères, elle m'aurait répondu "ben bon". Alors je comprends pas, je comprends pas comment une personne peut être aussi irresponsable, irrespectueuse et gâtée pourrie. Et c'est maintenant que je me rappelle qu'elle me disait qu'elle avait toujours fini par perdre ses ami(e)s au primaire et au secondaire. Désormais, je comprends. Avec une attitude pareille, personne ne veut plus s'approcher d'elle. Y'a plus personne qui peut la sentir, ni à l'école, ni à l'appartement. D'une façon, c'est vraiment triste.

30 avril 2008

I tried to put some joy in my life but it was a mistake.

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*Oh boy, j'cré ben qu'y'en a qui ont pété une ostie de fuse icitte 'dans à soir!

Disons qu'y'avait pas mal de tensions, d'émotions et de colère dans l'air. Et j'ai eu la chance d'assister à plusieurs de ces pétages de coche. Dont deux auquelles j'ai pris part parce que là, ça pu un cristie de bon sens.

J'ai éclaté. Ça bouillonnait tellement fort dans mon estomac que je me devais de parler, je n'en pouvais plus. Et je savais que cette fois-ci, je ne pourrais pas jouer à l'hypocrite. C'était impossible, inconcevable. Alors tout est sorti. Avant de tout dire, je m'étais dit maintes et maintes fois dans ma tête ce de quoi je voulais parler, mais finalement, j'ai pété un plomb et j'me suis emportée. D'accord, je n'ai pas haussé le ton, mais disons que je ne me suis pas comportée en petite médiatrice. Le "je me sens comme ça" a pas mal pris le bord pour se transformer en "TU n'as pas fait ça, j'aimerais ça que TU prennes tes responsabilités", etc.

Et ma colère a incité P. à prendre la parole elle aussi et de cracher le morceau. Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'ils sont beaucoup trop conscients de leurs erreurs. Ils n'essaient même pas de se rectifier et dans le fond, me semble que j'aimerais ça qu'ils TENTENT d'argumenter. Me semble que j'pourrais encore plus me pomper et leur gueuler en pleine face leurs quatre vérités. Mwouahaha, en plein dans ta sale figure, toi!

Pas frustrée du tout la fille, non?! Surtout pas dans un méli-mélo d'émotions non plus. J'EN AI MARRE. Combien de fois il va falloir que je le dises? Que je me le dises? Mais je dois attendre, toujours attendre. Putain. J'ai beau patienter, les journées sont longues et interminables. Et ça me rend dingue. Ouais, ça me rend folle. Depuis quand est-ce que je suis une fille qui s'engueule et qui éclate avec ses compagnons de travail? Depuis quand je ne suis plus cette petite fille gentille et calme?

C'est ben simple, j'suis pu capable. Lui, j'peux même plus le regarder, il m'écoeure. J'veux le frapper. Y'a pas un seul défaut, il les a tous. Et y'a le pire des pires: il respire, simonac! Il m'écoeure, il me répugne, il me frustre, il m'enrage. J'arrive même plus à l'écouter parler ou à le regarder. J'ai juste envie de lui sauter dessus et de lui crever les yeux, merde. C'est-tu pas une belle relation d'équipe, ça? J'veux m'inventer un permis de conduire et l'écraser avec la voiture de n'importe qui. J'veux l'pitcher en avant d'un train, lui trancher la gorge et rire. Câlisse, c'est-tu ça la folie? La fatigue?

J'suis pu capable. J'capote, c'est malsain. Ouais, c'est complètement malsain, cette session. Plus de 60 heures à l'école en plus des travaux extérieurs. Ark, j'peux plus rien supporter. J'veux sacrer mon camp, j'veux me faire passer pour morte, j'veux prendre l'identité d'une nobody, j'veux... j'veux en finir au plus crisse.

*Traduction pour mes petits français:
Oh mon Dieu, je crois bien que ce soir,
il y a plusieurs personnes qui n'ont pas gardé la langue dans leur poche
et qui ont craché la haine qu'ils avaient au fond du coeur.

29 avril 2008

Too much emotions? I don't care.

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Pleurer sous la pluie à la pâle lueur des lampadaires.
Parce que personne ne voit, parce que personne n'entend, parce que personne ne sait.

Taire le grondement sourd qui se manifeste au fond de mon estomac et écouter le silence m'envahir. Rêver de jours heureux, s'abreuver de souvenirs lointains et espérer. Espérer voir le temps s'envoler à toute vitesse, à tout jamais. Mais la vie n'est pas toujours ainsi faite.

Serrer les poings si fort que les doigts transpercent la chair et regarder les marques s'effacer peu à peu au fil des minutes. Rêver de fuir cette réalité, se nourrir de poésie déchue et espérer. Espérer être heureuse un jour, à tout jamais. Mais la vie n'est pas toujours ainsi faite.

Crier à s'en arracher les poumons parmi une foule éprise par la surdité et constater qu'il n'y a rien. Rêver de facilité, croire au bonheur qui se cache peut-être tout près et espérer. Espérer passer au travers de cette mauvaise passe, à tout jamais. Mais la vie n'est pas toujours ainsi faite.

Y'a plus cette petite étincelle, y'a plus cette flamme, y'a plus ce désir de m'amuser. Chaque jour, je reprends la routine de la veille et je me rends à mes cours. Je les subis, dans un état second. Y'a plus cette soif d'apprendre, y'a plus cette passion de grandir. J'me lève, j'mange, j'm'habille, j'vais à l'école et je reviens chez moi. Tous les jours, c'est la même histoire et ce même dégoût qui continue de s'ancrer dans mes pores. Y'a plus rien, je suis malheureuse.

Un deux, un deux, je marche. Un deux, un deux, je cours. Je perds le contrôle, j'cours à en perdre haleine, mais au fond du couloir, y'a rien. Y'a seulement le reflet d'une jeune femme épuisée et dégoûtée, mon reflet. Et mes gestes sont automatiques, raides, brusques, saccadés. Comme une automate. Et j'veux m'enfuir, m'évader. Pour retrouver cette passion, pour me retrouver, moi. J'ai peur.

Je pleure sous la pluie à la pâle lueur des lampadaires.
Parce que personne ne me voit, parce que personne ne m'entend, parce que personne ne sait.

28 avril 2008

Theater and nightmares.

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Pratique de théâtre jusqu'à 23h00 ce soir. Le décompte est commencé; il ne reste plus que deux semaines avant les représentations devant public. Et ça m'fait mauditement peur. On est pas prêts, ils sont pas prêts, personne n'est prêt. Et c'est la grosse crise de panique. On court de tout bord, tout côté, on s'arrache les cheveux de la tête, on pratique des heures de fou, on ne trouve plus le sommeil, on veut s'enfuir aux States.

Mais au moins, ce soir, notre enchaînement sera sûrement déjà un peu mieux qu'il y a trois semaines. Parce que plusieurs choses ont bougé depuis et nos scènes sont plus précises. On va se croiser les doigts pour que tout aille vraiment à merveille.

Cette nuit, j'ai encore fait un cauchemar. Y'a plus que ça dans ma tête ces temps-ci. J'arrive pas à oublier les images; elles sont ancrées dans mon petit crâne. Et on dirait bien que plus le temps avance, plus y'a d'sang dans mes rêves. Le seul problème, c'est que c'est toujours moi qui saigne abondamment. J'me meurs à chaque fois dans des poursuites horribles et des histoires d'épouvante. J'en ai marre. J'veux dormir pour de vrai, moi. Ma mère dit que je devrais aller voir quelqu'un... mais ça veut dire quoi ça? Que j'suis anormale? Que j'suis cinglée?

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28 avril 2008

Second time.

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Arrêtez le massacre!

J'ai pas voulu faire de devoirs ce week-end alors maintenant, j'en subis les conséquences. Mais j'étais tellement bien chez moi, avec le chant des grenouilles au coucher du soleil, le bruit du vent qui s'entremêle aux arbres, les rayons du soleil me fouettant le visage, l'odeur fraîche de la nature, les éclats de rire et les petits sourires coquins. J'avais pas le goût de sortir mes partitions de musique et d'en faire l'analyse. Ni étudier ma philosophie ou commenter des films (im/a)morals. Et encore moins faire du solfège sans piano.

Et puis, tant pis. Au moins, j'ai passé du bon temps en famille. Mais on dirait qu'à chaque fois que je quitte ma maman, j'ai les larmes aux yeux. Parce que j'aurais tellement besoin d'elle ici, j'aurais tellement besoin de son réconfort. J'me dois d'être forte et d'agir en adulte, mais j'en suis incapable ces temps-ci. J'me sens tellement démoralisée et effrayée. J'en ai plein mon casque de cette petite ville, de ces gens faux, de ces soirées passées à l'école, de ces travaux interminables, de ces pratiques écoeurantes, de ces départs hâtifs, de ces colères injustifiées, de ces querelles violentes, de ce manque d'amour.

Plus d'un épouvantable mois passera avant que je revois mon monde. Ça va être dur, encore une fois. Mais après, ce sera presque pour de bon. Ou plutôt, pour trois mois. Le temps défile et moi, j'ai l'impression de ne pas avancer. C'est normal, docteur?

Et j'attends. J'attends de savoir si j'aurai une place dans les immeubles du gouvernement cet été. Si j'aurai un emploi stade et bien payé. Sinon, j'me verrai sûrement dans l'obligation de devenir vendeuse chez Sears. Au moins, y'aura quelques rabais et des commissions. Avec chance, j'trouverai peut-être bien certains accessoires déco à mon goût.

25 avril 2008

I'll start all over.

J'me suis faite prendre à mon propre jeu. Y'a pas juste une seule personne qui connaissait mon ancien emplacement, mais bien deux. Par ma faute en plus. En fait, non. Par la gaffe de mon ordinateur trop stupide. Alors je dois tout recommencer. Mais ça ne vaut pas la peine de changer le décor.

De toute façon, j'me sens bien dans ces couleurs et j'veux juste parler. Écrire, raconter, me soulager, décrire, rire, sourire, pleurer, cracher le moton. Me voilà donc de retour ailleurs. Avec les mêmes liens, la même petite vie chambranlante, les mêmes couleurs, les mêmes rêves et les mêmes conflits. J'ai pas changé depuis ce matin, tsé.

Enfin, c'est à tout recommencer encore une fois. Et puis, vous savez combien de temps ça peut prendre pour trouver un pseudonyme et une adresse DISPONIBLE?!? Une éternité, moi j'vous l'dis.

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