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Duel intime
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2 novembre 2013

Fouiller et trier les bobos.

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Aller jouer dans ses bobos, ça fait mal en crisse. Ça fait remonter des émotions qui sont enfouies depuis longtemps. C'est une confrontation entre nos oxymores personnels. C'est l'envie de dénier et l'envie d'avancer qui se percutent. C'est les mille larmes séchées, les mille maux qui nous rongent, les mille cris étouffés, les mille stratagèmes de défense qui s'abolissent. C'est le désir de fuir son passé, de fuir son passé, de se fuir soi-même. 

Aller jouer dans ses bobos, ça fait mal en crisse. C'est incanter les mauvais esprits et réssuciter nos vieux démons. C'est laisser les souvenirs nous submerger dans une mer de désespoir et de colère. Mais paraît-il que c'est aussi le premier pas vers la guérison, vers sa propre guérison... Sauf que ce n'est pas facile à faire, à comprendre ou à accepter. 

Ça fait maintenant six semaines que je suis en thérapie. Tous les vendredis matins, je traîne ma peau dans le cabinet d'une psychologue résidente. Tous les vendredis matins, je dois lutter contre moi-même pour parvenir à parler, à ouvrir une porte sur mon univers, à partager les choses qui me détruisent à petit feu. Tous les vendredis, je développe le tic nerveux de me gratter l'avant-bras droit sous la pression des émotions et sous l'obligation, que je m'impose volontairement, à raconter ma vie à une inconnue.

Je ne suis pas la fille qui discute de ses problèmes. Je ne suis pas la fille qui hypnotise les autres avec mes sentiments handicapés. Je ne suis pas la fille qui montre qu'elle est blessée, malaimée, indésirable, indésirée, honteuse. Je ne suis pas cette fille-là. Je suis la fille qui a un coeur froid, semblerait-il. Je suis la fille qui n'a aucune émotion. Je suis la fille qui ne laisse rien paraître de peur d'être dérangeante.

Pourtant, tous les vendredis matins, je deviens cette fille que je ne suis pas. Je deviens cette fille oubliée et délaissée qui se cache véritablement en moi. Et ça fait peur, et ça fait mal. Mon mécanisme de protection flanche et je perds tous mes repères. Je me sens tellement vulnérable, je me sens tellement minuscule, liliputienne.  

Mais paraît-il que c'est le premier pas vers la guérison, vers sa propre guérison... Sauf que ce n'est crissement pas facile à faire, à comprendre ou à accepter. Je le sais maintenant. 

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28 avril 2008

Second time.

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Arrêtez le massacre!

J'ai pas voulu faire de devoirs ce week-end alors maintenant, j'en subis les conséquences. Mais j'étais tellement bien chez moi, avec le chant des grenouilles au coucher du soleil, le bruit du vent qui s'entremêle aux arbres, les rayons du soleil me fouettant le visage, l'odeur fraîche de la nature, les éclats de rire et les petits sourires coquins. J'avais pas le goût de sortir mes partitions de musique et d'en faire l'analyse. Ni étudier ma philosophie ou commenter des films (im/a)morals. Et encore moins faire du solfège sans piano.

Et puis, tant pis. Au moins, j'ai passé du bon temps en famille. Mais on dirait qu'à chaque fois que je quitte ma maman, j'ai les larmes aux yeux. Parce que j'aurais tellement besoin d'elle ici, j'aurais tellement besoin de son réconfort. J'me dois d'être forte et d'agir en adulte, mais j'en suis incapable ces temps-ci. J'me sens tellement démoralisée et effrayée. J'en ai plein mon casque de cette petite ville, de ces gens faux, de ces soirées passées à l'école, de ces travaux interminables, de ces pratiques écoeurantes, de ces départs hâtifs, de ces colères injustifiées, de ces querelles violentes, de ce manque d'amour.

Plus d'un épouvantable mois passera avant que je revois mon monde. Ça va être dur, encore une fois. Mais après, ce sera presque pour de bon. Ou plutôt, pour trois mois. Le temps défile et moi, j'ai l'impression de ne pas avancer. C'est normal, docteur?

Et j'attends. J'attends de savoir si j'aurai une place dans les immeubles du gouvernement cet été. Si j'aurai un emploi stade et bien payé. Sinon, j'me verrai sûrement dans l'obligation de devenir vendeuse chez Sears. Au moins, y'aura quelques rabais et des commissions. Avec chance, j'trouverai peut-être bien certains accessoires déco à mon goût.

25 janvier 2010

Don't tell Mama... ?

Verdict? Une mammographie. Je dois prendre un rendez-vous pour une mammographie. Pour savoir si c'est seulement un petit kyste ou l'annonce d'une mauvaise nouvelle. La docteure (bien bête!) n'était pas certaine de son call alors elle a décidé de m'envoyer passer l'examen.

Résultat? Je freake out encore plus. Parce que je sais que je vais passer sous la machine et que je suis un véritable bébé. Un pissou, une peureuse. J'ai peur que ça fasse bobo. Ben quoi? Ça ne doit pas être très très agréable, non?! En tout cas, j'angoisse encore, mais bon... je me dis encore une fois que ce sera pour le mieux?

Ah, I wanna die.

Et puis, je ne sais pas si je devrais le dire à ma maman ou non. D'un côté, j'aimerais me soulager un peu en enlevant un poids sur mes épaules, mais de l'autre, j'ai peur qu'elle s'inquiète beaucoup trop pour moi. Je suis dans un vrai petit dilemne. Je ne sais pas ce qui est meilleur. Lui en glisser un mot? Attendre d'avoir tous tous tous les résultats? Me taire et endurer toute seule sans le réconfort d'une maman ou prendre la chance de la rendre nerveuse? God damn, je sais pas.

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26 juillet 2013

L'art de se parler à soi-même

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Je dois avouer que ça fait tout de même un peu étrange de n'écrire que pour soi. En fait, j'ai toujours écrit pour ma propre personne, mais c'est la première fois que je n'ai pas de lecteurs avertis, de lecteurs actifs. Aucune vue, aucun commentaire. Il faut dire que j'ai délaissé cet espace virtuel pendant un long moment. Et qui sait si j'y serai toujours dans un jour? Une semaine? Un mois? 

Pour l'instant, ça me fait du bien d'écrire. Ça me fait du bien de jeter sur «papier électronique» mes pensées, mes réflexions, mes sentiments. Peut-être que je n'en ressentirai plus le besoin éventuellement. On ne sait jamais. Ce qui m'étonne, c'est d'avoir eu le flash d'inviter un ancien ami à me visiter ici, à me lire. Celui qui a toujours lu mes états d'âme lorsque j'étais une petite adolescente perdue. Celui avec qui j'ai décidé de laisser couler l'eau sous les ponts. Celui duquel je me suis éloignée pour ne plus être déçue ou blessée. C'est quand même bête, non? 

Au cours des derniers mois, ma naturothérapeute m'a fait acheter deux livres sur le cheminement personnel, dont un sur les étapes du pardon. Je ne sais pas si c'est cette lecture qui fait effet, mais on dirait que j'ai presque le goût de retenter une amitié avec lui. En même temps, je n'ai pas envie de me rembarquer dans un cercle vicieux. Si je décidais de monter à nouveau dans ce manège, je ne crois pas que mon amie me pardonnerait. Je ne crois pas qu'elle me soutiendrait. Elle m'a vu pleurer tant de fois pour ce lien d'amitié bizarre. Elle m'a tant de fois ramassé à la petite cuillère. Elle ne voudrait pas me laisser me rendre malade. 

Dans le fond de moi, je sais que cette relation amicale est malsaine. Je le sais, je le sens. Chaque fois, c'est la même chose qui se produit. Je me dis qu'il a changé, je lui ouvre ma porte, il est heureux d'avoir gagné mon attention et il en fait ce qu'il veut ensuite. Le pire, c'est que je connais maintenant son pattern par coeur. Par tous les moyens, il essaie de regagner ma confiance. Une fois que je la lui cède, c'est d'afirmer qu'il a obtenu l'objet de son désir. Il n'a donc plus besoin de rien et disparait à nouveau. Et moi, je reste là comme une poule sans tête, comme un pion joué et déjoué. Encore une fois, il me laisse en plan et je me sens conne. Vraiment conne. 

16 août 2013

Des fois, je rêve que je suis belle.

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Des fois, je rêve que je suis belle. Puis, je me réveille et je me regarde dans le miroir. Je me pince en espérant que je me réveille de nouveau. Mais non, je ne rêve plus. Je suis cette personne hideuse aux nombreux défauts de fabrication. 

Des fois, je rêve que je suis belle. 

Je n'ai pas cette bouche, je n'ai pas ces cheveux, je n'ai pas ces petits boutons rouges, je n'ai pas ces grains de beauté. je n'ai pas ces cicatrices, je n'ai pas ce double menton, je n'ai pas ces joues gonflées, je n'ai pas ce cou trop court, je n'ai pas ce dos courbé, je n'ai pas ces lourdes épaules, je n'ai pas ces seins imposants, je n'ai pas cette taille qui ne fait pas guêpe, je n'ai pas ce ventre ingrat, je n'ai pas ces hanches démesurées, je n'ai pas ce popotin gigantesque, je n'ai pas ces genoux informes, je n'ai pas ces chevilles grossières, je n'ai pas ces pieds meurtris, je n'ai pas mon apparence. 

Des fois, je rêve que je suis belle.

J'ai une bouche pulpeuse, j'ai des cheveux qui ondulent parfaitement, j'ai une peau satinée, j'ai un visage radieux, j'ai un menton mince, j'ai des joues roses, j'ai un cou allongé, j'ai un dos droit, j'ai des épaules frêles, j'ai des seins sublimes, j'ai une taille fine, j'ai un ventre plat, j'ai des hanches sensuelles, j'ai ce popotin féminin, j'ai ces genoux gracieux, j'ai ces chevilles délicates, j'ai ces pieds dansants, j'ai cette autre apparence splendide. 

Des fois, je rêve que je suis belle. Alors que j'ai les yeux écarquillés. Puis, je me regarde dans le miroir et je pleure. Je soupire en sachant que je suis éveillée. Eh non, je ne rêve pas. Je suis réellement cette personne hideuse aux défauts de fabrication honteux. 

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15 février 2014

Tu es parti.

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Hier, ça a fait deux mois. Ça a fait deux mois que tu es parti. Encore à ce jour, j'ai de la difficulté à mettre des mots sur mes sentiments. Au cours des derniers temps, j'ai souvent ressenti le besoin d'écrire. J'ai souvent pris un carnet entre mes mains pour essayer de libérer mon esprit. Or, mes pensées n'ont jamais réussi à inonder la page blanche. Cette dernière est demeurée vide d'idées, vide d'émotions, vide de tout, vide de rien, vide de moi. 

Pendant longtemps, je suis restée silencieuse. Je ressemblais à une larve amorphe, invertébrée, inerte, inanimée, détachée, déconnectée de la réalité. En fait, j'incarnais une épave. J'étais carrément et tout simplement une loque humaine. Incapable de sortir de mon lit, incapable de travailler, incapable de penser, incapable d'avancer, incapable de vivre, incapable d'être. Je n'avais aucune volonté, je n'avais aucune force. Et pourtant, malgré mon épuisement total, les larmes se frayaient constamment un chemin jusqu'à mes yeux. J'avais beau vouloir les fuir et les éviter, elles venaient tout de même me visiter. Tous les jours. Tout le temps.

J'ai toujours détesté pleurer. J'ai toujours eu horreur d'accueillir mes sentiments, de les laisser être ce qu'ils sont. Alors je dois avouer que les derniers temps n'ont pas été faciles. Du tout. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu envie de faire des trous dans les murs. De crier, de tout casser, de tout lancer, de péter des gueules. Tout plein de gueules.

Je ne m'étais jamais sentie aux prises avec autant de colère et de violence dans ma tête. J'étais fâchée. J'étais en crisse, même. J'en voulais à toute la terre. À ces arnaqueurs, aux gens qui ont profité de ton départ pour s'attirer la pitié des autres, à tes amis, à moi, à toi. À moi qui ne t'ai pas vu depuis la fin de l'été, à moi qui n'ai rien vu venir, à moi qui ne t'ai pas sauvé. À toi qui n'en pouvais plus, à toi qui n'as pas su aller chercher de l'aide, à toi qui n'as pensé à personne d'autre qu'à toi.    

Je sais bien que chaque humain est maître de sa vie. Je sais bien qu'on ne peut pas contrôler les faits et gestes des gens qui nous entourent. Je sais bien qu'on ne peut pas obliger une personne à commettre des actes qui ne lui correspondent pas. Malgré toute cette logique, j'ai encore de la misère à respecter ta décision. Parce que d'ici, je vois toutes les conséquences de ton choix. Je vois les maux, les peines et les frustrations que tu as créés. Je vois le regard vide de ta mère. J'entends son désir de mourir. Je sais le désarroi de ton entourage, je connais aussi le mien. Et c'est dur. C'est crissement dur. Parce que tu étais tellement jeune. Parce que tu as toujours été plus qu'un cousin; tu as toujours été un ami, un frère. Mon deuxième frère.

Puis ce soir, tu me manques vraiment. J'aimerais que tu sois là. Qu'on aille prendre une bière ensemble, qu'on jase, qu'on rie, qu'on s'amuse, qu'on se prenne dans nos bras.

Tu sais, j'aurais vraiment voulu te voir une dernière fois avant que tu partes. Te dire que je t'aime, rire une dernière fois de tes pas enflammés sur la piste de danse. Te faire mes adieux. 

Hier, ça a fait deux mois. Ça a fait deux mois que tu as mis la corde à ton cou et que tu t'es lancé dans le vide. 

30 avril 2008

I tried to put some joy in my life but it was a mistake.

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*Oh boy, j'cré ben qu'y'en a qui ont pété une ostie de fuse icitte 'dans à soir!

Disons qu'y'avait pas mal de tensions, d'émotions et de colère dans l'air. Et j'ai eu la chance d'assister à plusieurs de ces pétages de coche. Dont deux auquelles j'ai pris part parce que là, ça pu un cristie de bon sens.

J'ai éclaté. Ça bouillonnait tellement fort dans mon estomac que je me devais de parler, je n'en pouvais plus. Et je savais que cette fois-ci, je ne pourrais pas jouer à l'hypocrite. C'était impossible, inconcevable. Alors tout est sorti. Avant de tout dire, je m'étais dit maintes et maintes fois dans ma tête ce de quoi je voulais parler, mais finalement, j'ai pété un plomb et j'me suis emportée. D'accord, je n'ai pas haussé le ton, mais disons que je ne me suis pas comportée en petite médiatrice. Le "je me sens comme ça" a pas mal pris le bord pour se transformer en "TU n'as pas fait ça, j'aimerais ça que TU prennes tes responsabilités", etc.

Et ma colère a incité P. à prendre la parole elle aussi et de cracher le morceau. Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'ils sont beaucoup trop conscients de leurs erreurs. Ils n'essaient même pas de se rectifier et dans le fond, me semble que j'aimerais ça qu'ils TENTENT d'argumenter. Me semble que j'pourrais encore plus me pomper et leur gueuler en pleine face leurs quatre vérités. Mwouahaha, en plein dans ta sale figure, toi!

Pas frustrée du tout la fille, non?! Surtout pas dans un méli-mélo d'émotions non plus. J'EN AI MARRE. Combien de fois il va falloir que je le dises? Que je me le dises? Mais je dois attendre, toujours attendre. Putain. J'ai beau patienter, les journées sont longues et interminables. Et ça me rend dingue. Ouais, ça me rend folle. Depuis quand est-ce que je suis une fille qui s'engueule et qui éclate avec ses compagnons de travail? Depuis quand je ne suis plus cette petite fille gentille et calme?

C'est ben simple, j'suis pu capable. Lui, j'peux même plus le regarder, il m'écoeure. J'veux le frapper. Y'a pas un seul défaut, il les a tous. Et y'a le pire des pires: il respire, simonac! Il m'écoeure, il me répugne, il me frustre, il m'enrage. J'arrive même plus à l'écouter parler ou à le regarder. J'ai juste envie de lui sauter dessus et de lui crever les yeux, merde. C'est-tu pas une belle relation d'équipe, ça? J'veux m'inventer un permis de conduire et l'écraser avec la voiture de n'importe qui. J'veux l'pitcher en avant d'un train, lui trancher la gorge et rire. Câlisse, c'est-tu ça la folie? La fatigue?

J'suis pu capable. J'capote, c'est malsain. Ouais, c'est complètement malsain, cette session. Plus de 60 heures à l'école en plus des travaux extérieurs. Ark, j'peux plus rien supporter. J'veux sacrer mon camp, j'veux me faire passer pour morte, j'veux prendre l'identité d'une nobody, j'veux... j'veux en finir au plus crisse.

*Traduction pour mes petits français:
Oh mon Dieu, je crois bien que ce soir,
il y a plusieurs personnes qui n'ont pas gardé la langue dans leur poche
et qui ont craché la haine qu'ils avaient au fond du coeur.

18 août 2013

Pas de nouvelles... mauvaise nouvelle.

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Hier soir, mon amie R. a été hospitalisée.

Au départ, il y a une semaine, elle devait venir dans ma petite campagne pour la fin de semaine. Puis, ses plans ont changé. Sa copine revenait du BC et, comme ça faisait un bon moment qu'elle ne l'avait pas vue, elle voulait à tout prix passer du temps avec elle. Notre week-end au bord de la piscine était écourté; elle prévoyait ne venir que dimanche finalement. 

Avant d'aller me coucher à 1 h 30 du matin cette nuit, j'ai fait la ronde de mes courriels et de mes messages téléphoniques. Une de mes amies avait tenté de me rejoindre cinq fois et la copine de mon amie, qui est plutôt une connaissance pour moi, m'avait envoyé un courriel pour savoir si j'avais eu des nouvelles de R. 

Non, je n'avais rien reçu. Comme je n'avais plus eu aucune réponse de R., je lui ai envoyé un message texto et un courriel avant de me mettre au lit. Question de savoir ce qui se passait et si elle venait toujours chez moi. 

En me levant ce matin, j'avais reçu un message de la mère de R. Mon amie ne s'est jamais rendue chez sa copine. Mon amie ne s'est jamais rendue chez ses parents avant d'aller voir sa copine. Ma copine ne s'est jamais pointée pour son covoiturage. Elle a été retrouvée inconsciente dans son appartement hier soir, à la suite d'un appel à la police effectué par sa mère. 

Depuis, elle est toujours inconsciente. Le personnel médical ne sait pas ce qu'elle a. On croit que c'est peut-être neurologique. On lui a passé un scan de la tête, mais sans succès. Ce matin, on l'a transférée aux soins intensifs et on prévoit lui faire un scan plus approfondi. Elle est revenue à elle-même quelques minutes au cours de la nuit, mais elle était agitée et complètement déconnectée de la réalité. Elle n'était pas là. Les docteurs ne sont pas en mesure de dire si son état est dû à une surdose de médicaments, mais l'hypothèse n'est pas balayée. Tous les détails sont vérifiés, contrevérifiés et analysés. 

Ce matin, j'ai parlé au téléphone avec sa mère et c'était une conversation très difficile. La maman de R. a toujours été droite, linéaire, rationnelle. Elle a toujours donné l'impression de vouloir contrôler ses émotions, de ne rien laisser paraître. Et là, sa voix était chevrotante, hésitante, émotive, voilée de pauses et de larmes. Et je ne savais pas quoi dire. J'étais tellement sous le choc. Je n'arrivais pas à trouver les mots justes. J'étais bouleversée, complètement paniquée, à des centaines de kilomètres de tout. 

Ça fait peur, tout ça. Vraiment peur. On dirait que je n'arrive pas à gérer la situation. En fait, je ne sais pas comment gérer mes émotions. Je ne comprends rien. Qu'est-ce qui s'est passé? Est-ce qu'elle a essayé de mettre fin à ses jours? Est-ce qu'elle a voulu endormir sa douleur au lieu d'aller à l'urgence? Est-ce que son corps a manqué de nutriments et elle s'est sentie faiblir? 

J'ai peur et je trouve ça crissement rough. Pis y'a la culpabilité qui embarque. Et si? Et si? Fuck.

12 mai 2008

Oh Gosh.

Examen final de solfège dans trente minutes. J'panique, j'angoisse, j'capote, je suis tellement nerveuse. Y'a une grosse boule dans mon estomac et une autre dans ma gorge. Finalement, je n'aurais peut-être pas dû me maquiller aussi tôt pour la pratique de ce soir parce que j'crois que si ça continue comme ça, j'vais me mettre à pleurer. J'suis beaucoup trop stressée, mais il y a de quoi l'être. Si je poche l'examen, on me recale. Je n'ai pas le goût de me taper à nouveau une foutue année de solfège. Ça me ferait vraiment chier. En tout cas, le temps défile et mon examen approche de plus en plus. Seigneur, j'ai vraiment peur. Et si tout tourne au mal, j'en ai jusqu'à 23h00 ce soir à l'école alors pas la peine d'essayer de pleurer, il y aura un trop plein de monde. Câline que je hais me sentir ainsi. On dirait que je cours à ma fin. PUTAIN. Allez, je dois y aller. Merde, j'veux pas.

17 novembre 2008

Je suis désolée, mais vous ne me verrez plus sur

Je suis désolée, mais vous ne me verrez plus sur la blogosphère pour un petit bout de temps. Mon ordinateur portable m'a lâché. Il a crevé, il est mort, décédé et enterré. Et j'ai perdu toutes mes données, c'est-à-dire mes milliers de chansons, mes écrits depuis l'âge de 14 ans, mes photos de voyage, mes souvenirs, mes adresses et numéros de téléphone. Tout. Tout tout tout. Alors je ne pourrai plus revenir ici avant Noël, sans doute.

Peut-être que je pourrai passer de temps à autre par l'intermède d'un ordinateur de l'école comme je le fais présentement, mais... c'est plutôt impersonnel. Surtout quand la salle est bondée de yeux voyeurs. Enfin, je tenais tout de même à vous avertir de la situation. Je reviendrai sûrement pendant le temps des fêtes, quand je serai procurée un nouvel ordinateur portable beat et performant. Pour l'instant, je me fais chier en travaillant dans les classes d'ordinateur du Collège qui empestent et crèvent de chaleur.

Voilà, bonne vie à tous et à toutes. Moi, j'en ai marre de poireauter devant un ordi de l'école alors je retourne chez moi. Commencer mes devoirs à la main pour ensuite, éventuellement, les retranscrire au clavier. Beurk. C'est l'horreur. Une vraie perte de temps, mais surtout, d'argent. Quand je m'achèterai mon portable. Ouch, ça va faire mal.

11 décembre 2008

Le summum de l'angoisse, c'est moi.

Eh merde. Je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Je suis tellement perdue, tellement déboussolée ces temps-ci. En fait, depuis le début de la session, mais là, je dois agir et vite en plus. Et ça m'angoisse totalement parce que même si on me dit d'écouter ce que mon coeur me dicte, je ne sais pas ce qu'il veut. Il est lui aussi autant mêlé que moi. Seigneur, que faire? Je doute sans arrêt et je m'évanouis de nervosité à l'idée de prendre une décision. Je ne sais, je ne sais plus, je n'ai jamais su. Qu'est-ce que je veux faire? Qu'est-ce qui est le mieux? Pour eux, pour nous, pour moi? Oui, pour moi...

J'ai tellement envie de tout foutre en l'air, simplement pour ne pas choisir. Je sais bien que personne ne peut prendre la décision à ma place, mais j'aimerais tellement qu'on me dise quoi faire. Qu'on me permette d'aller faire un tour dans le futur, regarder les deux alternatives et ses résultats, revenir en arrière et choisir. Mais c'est impossible. J'attends un signe, mais il n'y en aura pas. Il n'y a que moi pour décider. Mais quoi? Je ne sais pas.

Terminer mon DEC en Arts et lettres cette année ou retourner en théâtre musical et finir l'an prochain? I don't freaking know. Je ne sais tellement plus que même les listes de pours et de contres n'arrivent pas à m'aider. Les résultats sont identiques, les mêmes nombres partout, kin! Putain, ça me fout trop la trouille. Je veux quoi, j'aime quoi, j'espère quoi? D'un côté, si je finis cette année, l'an prochain, je peux aller m'installer à Montréal. Et il faut dire que je suis plutôt fatiguée d'être à la même place depuis trois ans. De l'autre côté, je ne sais pas en quoi m'inscrire ni que faire de ma vie alors si je reste ici, j'aurais une autre année pour y penser. D'un bord, j'adore le projet de création auquel je me suis dévouée de A à Z depuis septembre et la gang est plutôt superbe. De l'autre bord, ma passion a toujours été le théâtre musical et à chaque fois que je vais voir un spectacle à l'Option-Théâtre, mon coeur se transforme en ouragan pleurnichard et mélancolique.

Et là, j'en passe. Parce que s'il me fallait décrire chaque petit détail qui me passe par l'esprit depuis un bout, j'écrirais non seulement quelques pages, mais bien un roman au complet. I am lost. Vraiment et intensément. Et il n'y a aucune boussole pour m'indiquer le Nord. Ah, je m'énerve. J'ai peur. Parce que j'ai l'impression que d'une manière ou d'une autre, je vais avoir des regrets et des remords. De la merde. À moi.

Réveillez-moi quand la décision sera prise et qu'elle sera la bonne. En plus, je vais tant me mettre à dos des gens d'une façon ou d'une autre. Merdouille, double merdouille, triple fucks.

16 février 2010

Eille en-haut, crissez-nous patience, man!

Eille en-haut, crissez-nous patience, man!

Avez-vous fini de nous faire chier et de nous lancer toutes les badlucks du monde? Est-ce qu'on pourrait nous laisser respirer ne serait-ce qu'une année en paix? Quelques mois? Quelques semaines? Est-ce que c'est vraiment trop demandé? On pourrait pas ne pas être sur les nerfs pour un p'tit boutte?

Esti, lâchez-nous, s'il-vous-plaît. Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter tout ça, hen? Hen? Crisse.

6 mai 2008

Can you help me.. please?

Non mais c'est pas vrai. Non mais c'est pas vrai qu'à une semaine et quatre jours des exercices publiques de théâtre, je vais attraper une grippe. Il en est hors de question, je refuse catégoriquement cette option. En fait, ce n'est même pas option, c'est tout simplement inconcevable.

Me voilà avec le nez qui coule aujourd'hui. Quelqu'un pourrait m'expliquer? Je mets encore mon manteau quand je sors, on me traite parfois même de folle-en-froideur (parce que je mets des vestes), je prends soin de moi et pourtant, j'ai trouvé une façon d'avoir un foutu rhume. Je refuse, l'offre n'est pas acceptée, c'est-y pas assez clair, bon?!

J'ai pas arrêté de me moucher, j'ai presque épuisé toute ma nouvelle boîte de kleenex en une seule journée. Quelle merde. Alors j'vous demande des conseils. Vous avez des bons vieux trucs de grand-mère pour moi? Vous pouvez même me dire de me badigeonner la face de moutarde, si vous le voulez. En autant que ça marche, bordel; j'suis prête à tout! On m'a déjà dit de mettre du lipsil sur mes narines pour qu'elles ne gercent pas et de foutre ma face dans un grand bol de chaude citronnée. Autre chose? Un chausson aux pommes avec ça? Une toux impardonnable avec ça? NAH.

Non mais j'ai pas le goût de renifler la semaine prochaine sur scène, j'ai pas le goût de me casser la voix en essayant de sortir une ou deux notes de musique, j'ai pas le goût d'avoir un vocal de cul en essayant de débiter mon texte. Non non non, ce n'est pas vrai que je vais être malade pour les évaluations des créations collectives. Non, c'est non. Au secours!

23 octobre 2008

J'suis là.

Ouin ben, c'est demain Star Académie. Pis j'l'ai finalement dit à ma mère au téléphone. J'crois qu'elle ne tenait plus en place, elle était toute excitée. Elle a dû me faire répéter la nouvelle au moins deux ou trois fois pour être certaine qu'elle ne rêvait pas. Ouais, elle est comme ça, ma maman. Et puis là, elle ne pensait plus qu'au moment de raccrocher parce que Mâdame allait appeler toutes ces copines pour leur annoncer la bonne nouvelle. Hey oh, c'est une audition comme une autre, merde. Mais bon, j'peux bien la laisser rêver aussi. Après tout, elle peut bien faire ce qu'elle veut. Et puis, j'm'en fous un peu.

Et c'est dimanche que j'me fais percer. J'ai vraiment extrêmement hâte, c'est pas possible. J'en rêve, j'en meurs d'envie. Au diable la douleur quand l'aiguille va transpercer ma peau, I don't give a shit. J'ai juste hâte d'avoir un beau petit nez percé. Hourra.

Oh, et si vous ne connaissez pas, alors ne regardez pas, hen. Gossip Girl, j'veux dire. Car si on ose regarder une fois, on devient accro. Oh que oui. Des querelles entre deux meilleures amies bitches qui se font les pires coups chiens, c'est géant. Dans un environnement de snobinards en plus, c'est encore mieux. Ouais, c'est addictant. Pire qu'une drogue, j'ai besoin d'une petite dose au moins une fois par jour. Miam, c'est bon, ça fait du bien. Alors ouais, sur ce, j'vous quitte pour aller regarder... Gossip girl. XOXO, comme la narratrice dirait!

12 février 2009

Oh, je sors du néant.

Oui, je suis toujours en vie.

Et mon portable risque de me revenir demain matin. Alors dès la semaine prochaine, si tout va bien, je pourrai redevenir une fanatique d'émissions sur l'ordinateur et écrire des notes comme j'en ai envie. Dans cette petite merde, j'aurai peut-être tout perdu mes 20000 documents, photos, chansons et souvenirs, mais au moins, je n'aurai pas eu à m'acheter un tout nouveau portable. Du moins, pas pour l'instant. Peu importe, ça fait quand même royalement chier, toute cette histoire...

30 juillet 2009

... En retard, encore.

Ouin ben, mon opération a encore été retardée. Je commence à en avoir plutôt marre, surtout que cette fois-ci, ils ne nous ont pas averti d'avance. Nous nous sommes rendues, ma mère et moi, au bloc opératoire pour enfin se faire annoncer qu'il y avait trop de retard et que je ne pouvais pas passer sous le bistouri le 23 juillet.

Quel cauchemar! J'en dors plus la nuit tellement j'angoisse et on retarde le tout une autre fois. Je n'en peux plus! Au moins, je n'aurai pas à attendre un autre mois à rien faire. Enfin, si tout va bien. Mon opération est désormais inscrite pour le 5 août. Oui oui, dans exactement un peu moins d'une semaine. J'espère que cette fois, ce sera la bonne. Même si je redoute le mal, les anti-douleurs, les pleurs, le stress et la gêne que j'aurai. Ah putain, que ça me fait peur! Mais bon, je dois être une grande fille, non?! J'ai tout de même 20 ans...

BEURK. J'capote, je suis vraiment sur les nerfs et je pense que s'ils annulent encore mon opération, j'leur saute au cou et j'les attaque tous un par un. Oui oui, je vais m'inventer des griffes et les pulvériser avec ma violence grandissante.

Bon, ça suffit, j'arrête. J'me tais et... cristie que j'ai hâte d'être à Montréal, d'avoir un emploi et de ravoir Internet Haute Vitesse pour faire c'que j'veux quand j'veux! Excusez-moi, j'ai la flemme de me relire et de voir si faute(s) il y a. Tant pis.

16 octobre 2009

Météo 101 par... moé!

D'accord, il fait tout simplement un tantinet frisquet. Non, il fait plutôt un peu froid. Pardon, il fait froid... Et pis d'la merde saint-ciboire, y fa' frette en tabarn**!!!

Raison? On ne le sait pas trop. Le chauffage, qu'on ne peut ni monter ni descendre car c'est notre proprio qui s'en charge, est parti ce week-end. Oui oui. Mais dès lundi matin, plus rien. Be-bye, adios. Pourquoi? I don't know. Depuis, mes colocs et moi, on veut mourir. On s'les gèle, putain! Et moi, qu'est-ce que je dis dans tout ça? "C'est quoi là? On a le chauffage en garde partagée? On l'a la fin de semaine, mais quand la semaine commence, il sacre son camp?!?" Ouais, sérieusement, j'en ai marre. J'pogne des frissons tout le temps tellement il fait froid. J'ai l'impression que je vais m'attraper une grippe avant le temps et le matin, quand j'me lève à 6h00, j'ferais tout sauf me lever et affronter le froid glacial au contact de ma peau. Bouhouhou, j'ai frette, cibole! Au secours! Pis la craque dans notre porte de cuisine...

24 mai 2009

It's the end of a chapter

Encore une fois, je ne suis pas à l'heure dans mes messages. Je traîne de la patte, je paresse, je régresse, je reste silencieuse. Et pourtant, il y a plusieurs choses qui se passent dans ma vie présentement. D'accord, peut-être pas toutes particulièrement intéressantes, mais elles existent tout de même.

D'abord, mon père vient chercher tout mon stock demain matin. Après trois ans passés dans le même appartement et ce, dans la même chambre, je ne reviendrai plus jamais. Il ramasse mes trucs demain et moi, je redescends chez moi lundi après-midi après mon cours inutile, mais obligatoire. Les murs sont blancs, mes armoires sont vides, mes bagages attendent tous au pied de la porte patio.

Et moi? Moi, je deviens nostalgique. Parce qu'il me faut trouver un tiroir où ranger trois années de ma vie. Eh oui, un chapitre se termine, mais un autre commencera sans doute. Trois ans. Trois ans à perfectionner mes arts, à chanter, rire, sourire, danser, faire du théâtre, fêter, pleurer, crier, rager, être en crisse, boire, déconner, magasiner, dépenser, changer mes cheveux, travailler, rusher, m'ennuyer, angoisser, vieillir. Trois ans à être moi. 

Dans ma petite tête, c'est impossible. J'ai fini mon DEC. D'accord, je le terminerai officiellement lundi quand je sortirai de mon ultime cours de CÉGEP à vie, mais déjà, je n'ai plus de travaux. J'ai remis mon dernier projet de session vendredi dernier, tous mes examens sont terminés. J'attends la fin avec impatience. La fin officielle, en tout cas. Oui, après trois ans à m'faire chier, je vais avoir mon diplôme. Bon, encore là, y'a controverse parce que je n'ai pas fini en théâtre musical, mais... je suis sans doute mieux de ne pas retomber sur ce sujet. Surtout avec les paroles de ma professeure qui n'ont fait qu'envenimer l'injustice. Enfin. J'me comprends.

D'ici un mois et demi, ce sera Montréal. La grande ville. La métropole. Des gros buildings, des édifices à perte de vue. Des voitures à tous les coins de rue, des passants, des métros, des mendiants, des cafés, des bibliothèques, des théâtres, des musées, mais surtout, une nouvelle vie. Qui sait? Peut-être réussirais-je à me bâtir un nom et à obtenir des contrats de chant? Seul l'avenir me le dira...

25 novembre 2009

Ouch, ayoye, bobo, mierda.

Oh oh, j'suis dans' marde. J'ai pus de cash. En fait, je n'aurai probablement même pas assez pour payer mon loyer la semaine prochaine. J'suis vraiment dans' marde. Avec le portable que je viens d'acheter, je n'avais pas prévu qu'on gèle une partie de mon argent et qu'on m'indique qu'un certain montant (stupidement) ne pouvait pas être accessible sur ma carte de crédit. Shit, shit, shit.

Pitié Dieu, envoie-moi un peu d'argent, fais que les cennes pis les grosses grosses piasses poussent dans les arbres. Damn me pis damn l'ordinateur stupide qui a décidé de ne plus fonctionner intelligemment. À cause de lui, une dépense de 450$ me met dans le rouge encore une fois. So pas de bouffe cette semaine, pas d'alcool demain soir, pas de sorties, pas de transport, pas rien. Fuckall. Pour deux semaines. Jusqu'à la prochaine paie. Eh merde...

7 juin 2008

First time.

Première journée de travail chez Sears aujourd'hui. Ouais, je fais mon entrée dans la vente de la literie. YES. Watch out, here I come and I'm gonna kick some asses!

Et en plus, on m'a pris sur le vif parce que je ne devais pas commencer aujourd'hui. Je devais faire mon premier shift à vie EVER seulement demain matin à 9h00. Mais il semblerait que finalement, on m'avait donné un rendez-vous pour visionner les vidéos bâtards sur la sécurité et donné des heures de travail plus ou moins déterminées. All in one time. I don't care, I now do some money so WAHOOOO! Alors j'ai fait un bon huit heures au magasin. And it feels good.

J'vais peut-être avoir l'air conne, mais j'avais le goût de pleurer de joie quand on m'a remis ma feuille d'horaire. Parce que ça faisait trois putains d'années que je n'en avais pas eu une entre mes mains. Ça prouve à quel point je n'aime pas la routine parce que je jubilais de bonheur à découvrir mes heures, mes journées intensives et mes congés. Comme une petite fille surexcitée. Sérieusement, ça m'a fait beaucoup de bien, c'est ridicule, c'est minime, mais c'est comme ça.

Puis, j'dois m'armer avec du béton pour demain parce que y'a plein de réductions dans la marchandise de mon département. Alors pour une seconde journée, j'vais avoir mon propre téléphone (I'm soooo important, lol) et j'vais courir d'un bord et de l'autre non-stop. Yeah, on travaille dans le stress et dans la performance, mais that's not too bad. Ou en fait, je ne devrais pas parler trop vite. On verra demain matin.

Et maintenant, dodo time. Oh, et pardonnez mes absences sur vos blogs, je lis parfois en vitesse quand j'ai un peu de temps devant moi, mais c'est souvent difficile de trouver un instant pour commenter. Cependant, quand j'vais avoir une pause, I'll start all over. (Et je viens de remarquer que j'ai vraiment beaucoup utiliser d'anglais dans cette note. Tut tut tut, je suis une bad girl!!)

26 août 2008

Back back back.

J'ai redéménagé, j'ai rencontré mes nouvelles colocataires, j'ai commencé à décorer ma chambre, j'ai un horaire merdique de seulement 14 heures de cours, je ne suis pas reprise en théâtre musical et il n'y a aucune place pour moi en chant populaire. Mais à part de ça, je cherche à me bâtir une nouvelle vie.

Recréer des liens d'amitié avec mes nouveaux partenaires de classe, apprendre à mieux connaître mes coéquipiers qui, soit dit en passant, se connaissent déjà tous entre eux, essayer de me faire une place au sein de l'équipe, tenter de mettre un sourire dans ma face pour laisser paraître que "j'aime bien où je suis".

Oh, et je dois me trouver de quoi m'occuper aussi. Chercher un emploi, passer des entrevues, essayer des auditions pour des spectacles en dedans et en dehors de l'école, commencer à m'entraîner avec ma copine, aider mon ami à déménager, aller voir mon monde à Montréal, essayer de remplir les trous béants de mon horaire.

Mais bon, j'vais passer à travers. J'vais essayer d'arrêter de pleurer à chaque fois que j'vois mon ancien monde de théâtre musical. Essayer de leur montrer que je suis capable de survivre malgré tout. But it's hard. Parce que j'les aimais tellement. Les gens, j'parle. Les cours aussi, mais j'crois que c'est l'ambiance qui va plutôt me manquer. Les visages accueillants, les délires incroyables, les conneries épouvantables, les séances de blabla quotidiennes, les rires, les voix...

I'll see, I'll see... 'Faut peut-être juste que j'me donne du temps. Mouin.

8 novembre 2008

Eh ben.

Un jour, y'a peut-être deux mois, j'ai fait quelque chose que je n'aurais jamais cru faire auparavant. Malgré mon obstination à ne pas céder à écrire sur des sites de rencontre (en fait, c'est un site destiné aux gens de mon petit chez moi), j'ai fini par me contredire. Et passer à l'acte. Après avoir visionné son profil des dizaines de fois, j'lui ai finalement envoyé un petit mot en privé. Parce qu'il se passionnait pour la même musique que moi et du coup, ça m'a charmé. Puis, on s'est mis à parler, à discuter, à partager nos goûts musicaux. Jusqu'à ce qu'arrive MSN, chose dont j'avais oublié l'existence depuis un bout déjà. Où on a pu entâmer des séances de blabla encore plus larges.

Mais voilà qu'il est parti pour l'Ouest canadien. Avec un copain. Pour tripper, observer, découvrir, apprivoiser, admirer, travailler. Bref, avoir du fun. Et aujourd'hui, il est venu me parler. Après près d'un mois déjà à ne pas avoir pu s'adresser la parole. Et il a mis sa caméra, question de me montrer dans quoi il habite là-bas.

C'est drôle comment voir une personne en action est différent que de la voir sur des clichés. Il fûme la cigarette, il se ronge les ongles, il a une voix très campagnarde (entendue sur un vidéo). Mais il détient sans doute le sourire le plus franc. Enfin, de toute façon, il n'y a jamais eu d'espoir entre nous, ni quoi que ce soit et il n'y en aura jamais. Mais c'est drôle, cocace. C'est curieux de voir à quel point on peut s'imaginer certaines personnes d'une manière et de les découvrir autrement. Ouais, dans ma tête, il n'était pas ainsi, mais je n'ai rien à dire, car s'il me voyait, il dirait sûrement qu'il ne me voyait pas de la même manière. 

Au moins, j'ai droit à des aventures, des anecdotes, des bouts de vie et des discussions musicales intéressantes. Il vaut mieux en profiter. Pour une fois que je connais un gars avec du bon goût. C'est une blague, ne vous inquiétez pas. Sur ce, bonne nuit.

25 avril 2008

I'll start all over.

J'me suis faite prendre à mon propre jeu. Y'a pas juste une seule personne qui connaissait mon ancien emplacement, mais bien deux. Par ma faute en plus. En fait, non. Par la gaffe de mon ordinateur trop stupide. Alors je dois tout recommencer. Mais ça ne vaut pas la peine de changer le décor.

De toute façon, j'me sens bien dans ces couleurs et j'veux juste parler. Écrire, raconter, me soulager, décrire, rire, sourire, pleurer, cracher le moton. Me voilà donc de retour ailleurs. Avec les mêmes liens, la même petite vie chambranlante, les mêmes couleurs, les mêmes rêves et les mêmes conflits. J'ai pas changé depuis ce matin, tsé.

Enfin, c'est à tout recommencer encore une fois. Et puis, vous savez combien de temps ça peut prendre pour trouver un pseudonyme et une adresse DISPONIBLE?!? Une éternité, moi j'vous l'dis.

14 janvier 2010

Eum... more money to spend?!

Bon, mon fer à défriser vient de rendre l'âme, je crois. Il ne veut plus chauffer, j'ai dû emprunter celui de ma coloc ce matin. Eh, merde. Est-ce que c'est parce que j'ai enfin réussi à mettre un peu d'argent de côté que mes brassières éclatent et que mI'lon fer meurt? Dude, j'ai vraiment besoin de conserver ce cash dans mon compte d'épargnes. I can't throw it away, man!

Et sinon, j'ai une petite inquiétude qui s'installe. Out of nowhere, quand j'étais un peu (beaucoup) pompette dimanche dernier, j'ai découvert une boule de chair sous mon sein gauche. Et elle ne roule pas, on dirait qu'elle est incrustée dans la peau. J'ai essayé de lire un peu sur le sujet et la seule chose qui revient à tout bout de champ, c'est de prendre un rendez-vous au-plus-crisse. Mais bon, je vais attendre un peu, car on dit aussi que les seins d'une femme sont toujours en constante évolution selon son cycle. I'll see, hen. I hope it's nothing and that it will disappear as soon as possible.

9 janvier 2009

Des nouvelles pour repartir.

Dans deux dodos, je m'en retourne loin de ma famille, toute seule dans mon petit appartement de résidence. Et ce, sûrement pour le mieux. Même s'il reste encore deux semaines à mes vacances. J'en ai marre de ne rien faire ici, je suis fatiguée de tout et même ben écoeurée des crises d'humeur de ma mère.

Je ne le dis jamais assez souvent, elle et moi, c'est de l'amour à distance. Pas de près. On finit par se taper sur les nerfs et vouloir s'arracher les cheveux de la tête. Surtout ces temps-ci parce que je crois que Madame est nerveuse. Alors, dès qu'elle revient du travail, elle beugle et gueule sur qui veut bien l'entendre. Pourtant, je m'en priverais bien si possible. Mais non. Elle fait la moue, elle baboune, elle va s'enfermer dans sa chambre puis, quand elle se décide à sortir, elle critique tout et monte sur ses grands chevaux. Seigneur, un vrai comportement typique d'un adolescent. C'est à ne rien y comprendre.

Et c'est drôle, je crois qu'elle ne s'en rend pas toujours compte. Avec mon sale caractère qui se manifeste de temps à autre, on sait qu'il ne faut pas me chercher ni me provoquer. Quand je me sens attaquée, verbalement ou physiquement, je rends souvent l'appareil. Quand l'autre ne semble pas prendre conscience de la situation en m'écoutant utiliser un ton doux, eh bien, je m'énerve. Je pompe moi aussi et je dis ce que j'ai à dire sur un ton juste un peu plus dur et sec. Et depuis deux ou trois jours, je la "ramène à l'ordre" ainsi. J'lui dis de prendre une grande respiration, de se calmer le pompon et d'aller faire ses scènes ailleurs si elle veut vraiment les faire. Dans ces temps-là, elle réalise son comportement désagréable et s'arrête. Mais à chaque fois, elle recommence. Elle est stressée, la petite moman. Ou en ménopause.

Mon père est à la maison. Congé forcé pour une période d'au moins un mois. C'est sans doute là une des raisons expliquant les humeurs de ma mère. En faisant du bénévolat dimanche, il a perdu l'équilibre sur la glace, sa jambe a fait un tour et il s'est cassé le genou en tombant. Toute une belle histoire, mais surtout, tout un beau trou entre ses os. De la grosseur d'une balle de golf, dit-on. Beurk. Le pauvre papa, il doit rester étendu sur le divan et attendre qu'on lui vienne en aide. En l'espace d'une fraction de seconde, il est devenu dépendant des autres et je crois que son orgueil en prend un coup. Oui, on dirait bien que les débuts d'année sont toujours joyeux par chez moi. Ça va toujours de mal en pis.

Il y a deux ans, c'était l'alerte au feu. L'an passé, c'étaient les dégâts d'eau et de neige puis l'hospitalisation de mon grand-père. Cette année, ce sont les problèmes de garantie et mon père à l'agonie... Ouf, j'espère bien arrêter cette malédiction qui règne dans ma famille. Parce que le nouvel an fait toujours peur plutôt que de réjouir. Et sur ce, je suis bien heureuse de retourner à l'appartement samedi matin. Relaxer, prendre un break, penser à autre chose, passer à autre chose, panser les autres choses et... mourir d'envie d'avoir un portable. Eh oui, c'est un autre adios, les amigos. Toujours pas d'ordinateur pour moi là-bas. Ciao.

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