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Duel intime
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29 avril 2008

Too much emotions? I don't care.

dans_la_prairie

Pleurer sous la pluie à la pâle lueur des lampadaires.
Parce que personne ne voit, parce que personne n'entend, parce que personne ne sait.

Taire le grondement sourd qui se manifeste au fond de mon estomac et écouter le silence m'envahir. Rêver de jours heureux, s'abreuver de souvenirs lointains et espérer. Espérer voir le temps s'envoler à toute vitesse, à tout jamais. Mais la vie n'est pas toujours ainsi faite.

Serrer les poings si fort que les doigts transpercent la chair et regarder les marques s'effacer peu à peu au fil des minutes. Rêver de fuir cette réalité, se nourrir de poésie déchue et espérer. Espérer être heureuse un jour, à tout jamais. Mais la vie n'est pas toujours ainsi faite.

Crier à s'en arracher les poumons parmi une foule éprise par la surdité et constater qu'il n'y a rien. Rêver de facilité, croire au bonheur qui se cache peut-être tout près et espérer. Espérer passer au travers de cette mauvaise passe, à tout jamais. Mais la vie n'est pas toujours ainsi faite.

Y'a plus cette petite étincelle, y'a plus cette flamme, y'a plus ce désir de m'amuser. Chaque jour, je reprends la routine de la veille et je me rends à mes cours. Je les subis, dans un état second. Y'a plus cette soif d'apprendre, y'a plus cette passion de grandir. J'me lève, j'mange, j'm'habille, j'vais à l'école et je reviens chez moi. Tous les jours, c'est la même histoire et ce même dégoût qui continue de s'ancrer dans mes pores. Y'a plus rien, je suis malheureuse.

Un deux, un deux, je marche. Un deux, un deux, je cours. Je perds le contrôle, j'cours à en perdre haleine, mais au fond du couloir, y'a rien. Y'a seulement le reflet d'une jeune femme épuisée et dégoûtée, mon reflet. Et mes gestes sont automatiques, raides, brusques, saccadés. Comme une automate. Et j'veux m'enfuir, m'évader. Pour retrouver cette passion, pour me retrouver, moi. J'ai peur.

Je pleure sous la pluie à la pâle lueur des lampadaires.
Parce que personne ne me voit, parce que personne ne m'entend, parce que personne ne sait.

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22 juillet 2008

No, that's enough.

rrrrrOh boy. J'crois que c'était une "pire journée de vie" ça, aujourd'hui. Un enfer vivant, des ténèbres à la portée de la main. Mais je le savais bien qu'un jour ou l'autre, je finirais par éclater. Pour de vrai. Parce qu'une fille s'écoeure et n'en peut plus, un moment donné.

Il s'est mis à lever le ton pour une connerie, parce que je n'avais pas fini la vaisselle. À me traiter comme de la merde, à m'engueuler comme du poisson pourri. Et j'ai crié moi aussi. Parce que maintenant, c'est la seule façon qui me permet de l'atteindre. Mais je criais tellement fort que je me suis mise à pleurer et à trembler systématiquement. J'en pouvais plus. Depuis le temps qu'il s'énerve pour des stupidités, parce qu'il croit (à tort, en plus) que je ne ramasserai pas un truc ou ne ferai pas une autre chose. J'pouvais plus.

Moi, quand on m'accule au pied du mur, j'dois réagir. Un moment donné, c'est de la légitime défense. Non, il ne m'a jamais frappé, mais il le fait avec ses paroles et avec ses gestes. Il me persécute sans me laisser une porte de sortie. Et quand j'finis par me retrouver coincée dans l'coin, j'me défends. Avec mes mots, avec ma voix. Parce que c'est la seule manière de m'en sortir. Même s'il continue de crier.

Et j'lui ai dit. J'tremblais tellement, mais ma voix, elle, était forte. J'lui ai dit. J'lui ai dit à quel point j'étais malheureuse ici, à quel point j'avais horreur d'être ici. À quel point j'étouffais. Et ma mère pleurait dans le fond de la cuisine, nous suppliant d'arrêter. Parce qu'elle ne voulait pas entendre la triste vérité. Il m'a dit que si c'était comme ça, "que j'sacrerais mon camp" et j'lui ai dit qu'avec plaisir je le ferais si tout continuait d'être ainsi. Puis il est parti chercher mon frère au travail, me laissant à ma tâche ménagère. Toute seule dans ma tête, mais avec ma mère dans la même pièce.

J'pleurais comme une démente et j'tremblais nerveusement. J'arrivais pas à contrôler ni les spasmes, ni les sanglots, ni le battement furtif de mes paupières. Mais j'ai parlé. Parce que j'en pouvais plus. Parce que j'en peux plus. Eux, parce qu'entre eux, y'a des grosses flamèches aussi, ils ont parlé du divorce, mais j'pouvais plus me cacher derrière un masque et prétendre que le bonheur était là. J'en ai marre de jouer un personnage, j'veux plus. La partie est finie. Game over. I don't wanna play no more. Enough is enough.

6 septembre 2008

Ça va sans doute passer...

C'est ridicule, mais y'a ce garçon dans mes cours, ce garçon qui est venu se présenter à moi dès le premier jour, pendant que les autres me jugeaient du coin de l'oeil. Ce garçon avec qui, il me semble, le courant passe aisément. Ce garçon aux yeux clairs et au sourire enchanteur. Charmant et charmeur. Ce garçon avec qui j'ai tant souhaité être jumelée pour nos scènes de théâtre. Celui-là même avec qui la professeure m'a finalement mise en équipe. En groupe de deux. Lui et moi. Moi et lui. Deux. Juste tous les deux. Personne d'autre. Ce garçon qui voulait à tout prix être ma réplique et qui, triomphant, m'a annoncé aujourd'hui que ça y était, on serait partenaires pour toute la session. Ce garçon qui s'assoit toujours à mes côtés et qui, lorsque nous faisons nos lectures de texte, s'approche toujours un peu plus. Oui, ce garçon.

Eh bien, je sais pas. J'y pense tout le temps, quoi. Je sais pas, c'est étrange. J'le connais même pas, mais pourtant, j'peux pas m'empêcher de le voir, juste là, dans mon petit crâne. C'est bizarre, ça doit être la rentrée scolaire. Une folie passagère, seulement l'émerveillement d'avoir rencontré un garçon sympathique. Comme c'est curieux, très curieux.

559488079av
Parce que j'me sens
comme une petite fille,
voilà tout.

15 septembre 2008

Un pot-pourri de nouvelles.

2597411288_f95e5bde2cCatherine Major est une déesse. Oh, et son contrebassiste est lui, un apollon avec ses petits cheveux bouclés et son sourire en coin. Le spectacle était succulent, by the way. Parfois touchant, parfois entraînant, parfois enveloppant, parfois torride. J'ai même versé quelques larmes tellement c'était beau et que la poésie de la musique et du texte vibrait en moi. Une belle soirée, quoi.

Et sinon, j'ai toujours pas trouvé d'emploi. Je vais aller jeter un coup d'oeil à la bibliothèque municipale à côté et aussi au dépanneur et au Subway demain. En dernier recours, ce sera le foutu Tim Hortons au coin de la rue. Quelle horreur, je n'ai absolument pas le goût de me retrouver là. On dirait que j'me presse pas pour apporter mon CV à c't'endroit-là de merde. Parce que j'ai l'impression que dès que je vais appliquer, on va m'engager. Beurk. Ça m'fait peur, ça m'écoeure, même. En attendant, bah, j'attends. Et j'ruine mon argent.

Oh, et y'a G. aussi. Le mec de mes cours de théâtre. Je sais pas, quand c'est rendu que c'est une copine qui m'dit qu'elle a remarqué de quoi entre nous deux, c'est... LOUCHE. Elle perçoit un méchant bon courant entre nous deux, quelque chose de fort et d'inexplicable. Ah ouais? Ah bon. Mais de toute façon, il est trop jeune pour moi. Il doit bien avoir dix-huit ans. Ah, la jeunesse.

8 octobre 2008

Alleluia.

Parce que des gens ont menacé de faire une espèce de grosse manifestation en amenant près de 400 personnes d'ailleurs sur notre territoire, l'école a décidé de fermer ses portes aujourd'hui. Ah, quel dommage. Je n'aurai pas mes deux petits cours théoriques sur l'histoire de l'art qui finissent toujours par s'éterniser avec la professeure qui radote continuellement les mêmes trucs et qui analyse chaque peinture pendant 30 minutes chacune. Quelle grande tristesse. Décidément, ça me fait une belle grosse semaine, hen. Congé lundi pour cause de rendez-vous, congé mercredi et congé à nouveau lundi pour l'Action de Grâce. Décidément, je suis carrément IN-SUL-TÉE par ces journées libres. Ah, mais ce que j'aime le sarcasme et, par conséquent, être sarcastique. Miam.

Bon, alors que me réserve cette petite journée tranquille et paisible? De la grande paresse, sans doute. Oh, et avec un peu d'étude de dernière minute, comme d'habitude. Mais je m'en fous puisque je fais toujours ça à 22h00, le mercredi soir. Si je ne sors pas pour me péter la face dans l'fort. Oh wow, que je suis de bonne humeur. Je vous l'dis les amis, parfois, un petit jour de break (même si je n'en ai pas vraiment de besoin), peut faire toute la différence.

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10 octobre 2008

Et le verdict est... incongru!

2044721097_small_1Bon, avec une amie, on a décidé de faire les auditions de Star Académie. Pour le trip. Mais surtout, pour faire taire ma mère et son fameux "Envoye, essaie-lé don', ste plé".  Non mais un moment donné, une fille s'écoeure. Alors voilà, dans moins de deux semaines, on fera la file en plein Montréal pour aller auditionner pour ce phénomène "grandiose" de téléréalité. Voyez ici justement la principale raison de mon manque d'enthousiasme à essayer ce concours. De la bonne grosse téléréalité. Des caméras dans tous les racoins, plus aucun privé, en présence de micros 24 heures sur 24. De vrais bêtes de cirque, quoi. On nous met en cage pendant neuf semaines et on nous observe. De quoi se régaler et de rire de la gueule de certains candidats, comme on dit.

Mais bon, j'fais tout ça pour faire plaisir à ma mère donc... après, elle me laissera tranquille et elle arrêtera de m'énerver avec ses phrases déjà toutes faites. "Ah, j'suis-tu assez tannée qu'on me demande si ma fille va essayer Star Académie! Non, mademoiselle n'aime pas ça!" Et bla bla bla, bla bla bla. On a tous des choix à faire dans la vie. Et me voilà qui finit par pencher de l'autre côté juste pour avoir droit au silence. Gosh. Enfin, ce sera une belle expérience comme une autre, sans doute.

Et puis, en revenant d'un spectacle, ce soir, j'ai trouvé un message vocal sur ma boîte téléphonique. L'homme du Vidéo Super Choix est intéressé par mon CV et recherche présentement une nouvelle employée pour une job d'au moins 30 heures par semaine. Ça pourrait me convenir, en effet. Je n'aurai qu'à lui demander le maximum et c'est tout. Parce qu'il est hors de question que je tombe raide morte en travaillant 40 heures et en allant à l'école en plus. Non non non. Je tiens quand même à ma vie, merci. En tout cas, je verrai bien.

18 décembre 2008

Révélation choquante.

2

Ce matin, ma mère m'a raconté (tout bonnement) que pendant mon enfance, je faisais énormément de cauchemars. Jusque là, tout est clair et normal. Comme j'en fais encore très souvent, il n'y a rien de croche dans toute cette histoire. Mais c'est ici que tout se corse et que moi, je pars en peur. Et pas seulement à la marche, oh que non, mes chers amis! À la course, oui, à la course. À toute vitesse, c'est bien peu dire.

Elle gesticulait sans trop de peine et parlait assez rapidement quand elle s'est soudainement mise à rire toute seule à la table à dîner. Elle m'a expliqué que quand j'étais jeune, je me réveillais en larmes parce qu'il y avait des gens dans ma chambre. Je voyais des personnes autour de moi et ça me faisait peur. Cristie! Elle n'aurait pas pu me le dire avant? À ce moment-là, c'est moi qui me suis mise à rire toute seule à la table. Mais avec une assez grande nervosité dans la voix, merci.

Franchement, elle aurait dû me raconter cette histoire bien avant aujourd'hui. C'est seulement maintenant qu'elle se décide à parler... Pourtant, je lui avais déjà dit, maintes et maintes fois, que je ressentais certaines choses et que, dans mes cauchemars, des esprits venaient me déranger. Oh my god, elle aurait tant dû me dire tout cela avant. En tout cas, c'est une drôle de révélation, ça, c'est certain. Peut-être me prendrez-vous pour une folle, mais je n'en ai rien à faire. Savoir tout cela ne change pas rien à ma vie, mais désormais, j'ai l'impression de comprendre quelques petits trucs. Moi qui refuse d'entendre et de voir des phénomènes... j'ai toujours dit à ma mère que ma chambre était un endroit froid et étrange. Un endroit bizarre qui ne m'inspire pas toujours confiance et qui me donne la chienne.

Seigneur, je n'en reviens pas. J'ai dû mettre tous ces souvenirs dans un vieux tiroir enfoui au fin fond de ma mémoire. De peur que tout se répète. Pour essayer d'oublier ma phobie et mes angoisses. Ouais, ce matin, c'était une conversation franchement bizarre.

3 juillet 2009

Un petit saut.

J'imagine qu'il n'y a pas grand chose à dire. C'est toujours le même blabla qui revient encore et encore. Sans internet haute vitesse, mon envie d'écrire diminue aussi. Je me surprends plutôt à écrire sur Word ou dans de vieux cahiers d'école. Je barbouille des feuilles brouillons, je remplis les espaces vides de mots. Mais ici, c'est l'ennui total.

Pourtant, je n'arrive pas à renoncer à ce blog. Malgré les circonstances, je ne veux pas délaisser cet espace ou plutôt, le fermer complètement. Au cas où, j'imagine. Comme aujourd'hui. Je n'ai pas d'excuses à chercher, j'ai la flemme, c'est tout. La paresse me colle bien à la peau, il faut croire.

Dans un peu plus d'un mois, je déménagerai officiellement à Montréal. Depuis deux semaines, mes plans ont changé de A à Z. L'opération que je redoute plus que tout a été reportée au 23 juillet. Soit un mois plus tard. Et il faut prévoir environ deux semaines de récupération, couchée en permanence (ou presque) dans un lit tout en me gavant d'antidouleurs. Super, j'ai hâte, c'est fou. Ouais... enfin, j'espère que tout ira pour le mieux, mais j'ai la chienne.

Pour une quatrième fois, je passerai sur la table d'opération. On dit qu'à chaque passage dans ce département, une partie de notre cerveau meurt. On perd un brin d'intelligence... Je finirai peut-être par devenir dingo. J'ai horreur de l'anesthésie. En plus de la piqûre, je dis toujours des conneries à mon réveil. Peu importe, j'y survivrai bien.

Et sur ce, je vais retourner à mes mille et uns projets d'été. Des toiles à terminer, de la lecture à perte de vue, des idées de décoration, des esquisses de design, des meubles à remodeler, des achats à faire... Bonne pluie tout le monde!

dn16

21 septembre 2009

Loadée de frustrations.

2596986591_4185aab507Ok, en ce moment, tout me tombe sur les nerfs. Carrément et bien à vif. J'pense que j'frapperais quelqu'un, peu importe son identité. Ouais, y'a d'la violence en grosse dose des fois dans mon crâne.

First, je suis tellement fatiguée que j'en ai les larmes qui me viennent aux yeux. Mais, bizarrement, le lit n'est pas vraiment une option même s'il est maintenant 23h11. I don't know why (en fait, si, un peu), mais je fais encore et toujours de l'insomnie. Alors, vous me direz? Eh bien je dois souvent me mener à bout pour réussir à dormir un peu. Ouin, pathétique, je sais.

Second, pour une troisième fois, demain, je devrai me rendre dans le Nord de la ville parce qu'il y a eu une gaffe, un malentendu. Yup, ce week-end, j'avais un petit contrat d'animation (huit heures au total) et tous les dires se sont mélangés.

Au départ, il fallait ramener les trucs, après la fin de semaine, chez # A, mais # B, la boss de # A, a parlé avec ma partner et là, l'information s'est déformée. Finalement, il fallait laisser le matériel sur les lieux parce que quelqu'un viendrait le chercher. J'ai appelé # A pour lui dire que je ne passerais pas la voir à cause de # B et, en arrivant chez moi, j'ai reçu un message de # A disant que non, c'était faux sur toute la ligne; il fallait VRAIMENT rapporter le tout chez elle. Donc? Je dois à nouveau me taper tout le trajet demain deux fois. Oh, et me taper le trajet jusqu'à chez # A aussi en soirée. HOU-RRA. Quelle merde!

Oh et, je n'ai absolument rien contre les religions et les races, mais cristie, chanter à tue-tête dans un parc de ville à 8h00 du matin un dimanche? Je ne sais pas, mais... OUF. Ok, c'était la fin du Ramadan, good sauf que les autres, là-dedans?

Et puis, pour ajouter à tout le reste, je viens de regarder mon compte en banque et calculer ce que je dois payer d'ici la semaine prochaine... I'M FUCKING GONNA DIE. C'est pas une blague en plus. J'suis tellement dans le déficit. J'suis tellement dans' marde. Ouais, c'est beau la vie quand t'arrives pas à te trouver une freakin' job. OSTI DE CHIT. J'capote, j'ai la chienne. J'suis dans l'rouge, dans l'négatif. SU-PER.

26 septembre 2009

Waiting, waiting on my world to change.

71891672_77c8774ff2J'me suis dit que je pourrais essayer de faire un effort pour regarnir ce blog le plus souvent possible. Avec du tout et du rien. Et puis, quelques modifications aux couleurs ne font pas de mal, de temps en temps. Ok, on ne voit peut-être pas énormément la différence, mais ce n'est pas grave. Je n'ai pas le goût de me retaper le design au complet. Oui, je suis paresseuse. Je l'avoue bien ouvertement. J'suis comme ça, surtout quand je n'ai pas un vrai flash d'inspiration.

Et vous savez quoi? À bien regarder mon blog, il me fait penser à ma chambre. Un peu dans les mêmes couleurs; du gris, du noir, du vert lime et du fuschia. En plein les quatre couleurs de base de mon petit antre privé de Montréal. Comme quoi je dois être vraiment accrochée à ces teintes/tons. (J'sais jamais quel est le mot juste à utiliser...)

Anyway, j'pense que mes allergies m'ont quitté pour de bon. Du moins, je l'espère. Je ne me mouche que très occasionnellement, mes yeux ne me piquent plus et j'éternue beaucoup moins qu'avant. J'imagine que c'est un bon signe, mais je ne me mettrai pas à vanter mes exploits au cas où tout recommencerait!

Et sinon, je suis toujours à la recherche d'un emploi. Je commence franchement à trouver le temps long et je me meurs d'avoir enfin de l'argent dans mon compte. Le 1er du mois arrive bientôt et après ça, je vais clairement être encore plus dans le rouge. Je me croise les doigts pour dénicher un job, ou simplement une petite jobine, dans les prochains jours. J'espère, j'espère. En ce moment, c'est pas mal tout ce que je sais faire!!! Voilà.

14 juillet 2008

Ok, j'réagis comment maintenant?

1823072323_small_1Elle m'a mis sous antibiotiques en espérant que la bosse douloureuse disparaisse. Quarante pillules. Quarante pillules pour une minuscule période de dix jours. Quatre comprimés par jour. Sans oublier les anti-douleurs au besoin.

Je n'ai jamais aimé prendre des pillules, je n'ai jamais réussi à bien les avaler. Et voilà que du jour au lendemain, je dois me résoudre à ces petits comprimés bourrés de je-ne-sais-quoi qui ne passent pas dans ma foutue gueule. Quelle joie, quel bonheur extrême. Ah, et j'oubliais aussi les pansements à refaire constamment et les compresses d'eau tiède à poser sur mon "Bossu-de-Notre-Dame". Merde.

Et le comble de tout, c'est que si les antibiotiques ne donnent aucun effet, c'est une opération immédiate. Une opération qui nécessitera par la suite de 2 semaines à 7 mois de repos et de remise en forme. Un temps incalculable à passer couchée sur le fucking ventre avec deux fucking grosses bosses obstruant le chemin et rendant le confort fucking inconfortable. Une perte de temps indéterminable, interminable et tout autant (sinon plus) douloureuse. J'peux-tu vous dire que j'souhaite en tabarnak que les antibiotiques fonctionnent? J'ai pas l'goût de ruiner une ou deux sessions de ma vie dans un lit.

Mais hey, il faut que je reste positive malgré les informations que j'ai ramassées. Parler au "je" et avec une bonne attitude. Ne pas utiliser de négation. Alors, j'vais essayer de faire mon entrée dret live dans l'monde de la gentillesse et des optimistes.

"Let's go, j'suis capable. J'vais passer au travers de tout ça et en plus, les médicaments vont faire disparaître cette malencontreuse bosse souffrante. Dans dix jours, toute cette histoire ne sera plus qu'un simple et vieux cauchemar maintenant inexistant. Dans dix jours, je serai heureuse et tout ira bien."


Everything's gonna be alright,
yeah everything's gonna be alright.

2 avril 2009

Allez, la poésie du midi.

requiem_for_a_dream__darren_aronovsky__etats_unis__2000__agr5Poignarde-moi la tête
À coups de pense-bête
Allez, violente mon crâne
Pour que je saute du coq-à-l'âne. (coq-à-l'âme)


Étouffe mon passé, renie mon futur
À coups d'adhésif, fais-moi la censure
Comme si je pouvais disparaître sous une couche de blanc
Allez, prends tes pinceaux et peins-moi autrement.



Tue-moi doucement, immole-moi
À coups de baisers et de charabia
Comme si je n'étais qu'un simple jeu
Allez, déplace tes pions et fais tes adieux.

Poignarde-moi...



2 avril 2009.

12h27. (Inspiration du moment)

29 mai 2008

What will I become now?

teleadiccion_by_lucyluhPincez-moi tabarnak. Dites-moi que ce n'est qu'un cauchemar, un affreux cauchemar. Ramenez-moi à une réalité plus douce, s'il-vous-plaît. Ne me laissez pas pleurer comme ça, esti. Faites quelque chose, j'étouffe. J'ai envie de crier, la bouche ouverte, mais il n'y a aucun son. Que des sanglots, que des larmes interminables. J'croyais qu'il n'y avait plus d'eau dans mon corps, mais j'ai dû me tromper. Je suis un océan, osti, un océan de vagues salées. J'veux qu'on me prenne dans ses bras, j'veux qu'on m'enveloppe d'amour, j'veux ma maman. Tabarnak que ça fait mal, tabarnak que j'ai mal. On me fout devant un mur blanc, un avenir vide et j'capote. J'suis plus capable d'arrêter, j'suis plus capable d'arrêter de brailler. Mais je suis une grande fille, non? Alors pourquoi je n'arrive pas à me calmer? Je suis une grande fille et à l'intérieur de moi, il y a une petite fille, une toute petite fille qui pleure. Minuscule, à peine perceptible, mais elle est bien réelle. Elle pleure et elle pleure encore, elle n'a plus aucune force, elle est à bout, elle capote et elle pleure encore. Faites-la taire, faites-moi taire, faites-les taire. J'veux m'effacer, me fondre à la moulure des murs, fermer les yeux et prétendre que je suis heureuse.

24 mai 2008

One last look.

Des murs blancs, un blanc vide, un vide blanc, un vide vide.

amnesy"Une maman, ça peut juste pas partir comme ça d'la planète terre."

C'est drôle, un grand-papa non plus. Un Pépé-Bonbon, ça n'a pas le droit de nous quitter subitement après plusieurs années. C'est drôle, quand elle est venue s'agenouiller en avant de la scène pour son monologue, j'pensais craquer, j'croyais me noyer dans mes souvenirs. Parce qu'on fait tous la même chose quand quelqu'un part. On fouille dans les vieux tiroirs, on s'enveloppe de ses vêtements, on hume les odeurs et on se l'imagine là, drette là. Juste en face de nous, à quelques millimètres seulement. Les yeux fermés, les joues plein d'eau, les lèvres tremblantes. Et pourtant, il n'y a que du vent. Y'a son parfum, mais les vêtements, eux, restent vides. À jamais.

C'est drôle, parfois, de simples petites choses ramènent les souvenirs. On ne peut plus entendre certains refrains, on ne peut plus voir les dessins d'enfance, on ne peut plus apercevoir les jeux de cartes traîner sur le coin de la commode, on ne peut plus faire les mêmes trajets, on ne peut plus supporter des scènes de mort à l'hôpital, ni à la télé, ni dans les vues. Parce qu'on le revoit là, étendu de tout son long sur un matelas dur, dans son pyjama aux couleurs délavés. Parce qu'on le revoit là, branché à des machines, un masque sur la figure et râlant sa vie entière. Parce qu'on le revoit là, les traits ravagés par la vieillesse et par la maladie, ce foutu cancer de merde.

C'est drôle, j'ai la sensation de tomber en chute libre, mais pourtant, on me retient. Les contraires s'attirent, les contraires s'attisent, les contraires s'arisent. Et il y a un manque, il y a ce manque. Non, en fait, il me manque. Cette session-ci, j'ai voulu combler le vide en m'enfonçant la tête dans les études. Cette session-ci, j'ai voulu oublier le mal en m'imaginant qu'il sera là cet été, avec moi. Assis à sa place habituelle sur le divan vert recouvert d'un drap fleuri, la table de jeux plantée devant lui, le volume de la télé dans l'tapis, son chat couché contre ses jambes légèrement pliées, la télécommande enfoncée dans une craque du sofa. Qui? Qui va jouer avec moi? Qui va jouer avec moi au Cribb maintenant? 

10 septembre 2008

Ouf, vivement qu'aujourd'hui se termine.

butterflyEst-ce qu'aujourd'hui c'est vendredi 13 et personne ne m'a averti? On a oublié de me le mentionner ou quoi? Depuis mon réveil, tout va de travers. J'ai fait gaffe par-dessus gaffe. Sans arrêt. Sans brillance ou intelligence.

Mon pot de sauce spaghetti m'a explosé en pleine figure (et c'est pas peu dire: j'en avais partout sur mon t-shirt), ma bouffe a ensuite agi comme une bombe dans le micro-ondes, mon horloge s'est retrouvée sur le sol et a cassé en mille morceaux quand j'ai refermé la porte de ma chambre et pour finir, le comble, j'ai loupé mon entrevue de job. Dès la première question, ç'en était fini parce que je ne viens pas d'ici et que je ne pourrais pas travailler les étés et rester là toute ma vie.

Eh oui, la petite madame, fort sympathique en plus, cherchait une employée qu'elle pourrait garder éternellement parce que le training dure plus de cent heures. Quel gâchis, en mettant les vraies cartes sur table, je me suis faite refuser un travail. Et en plus, elle n'arrêtait pas de répéter que c'était vraiment trop dommage parce que je semblais si enthousiaste et que j'avais un sourire accrocheur. Mais quoi? Elle aurait pu me prendre quand même, non? Même si ce n'était pas pour toute ma vie! Enfin, elle m'a dit que c'était certain que j'allais me trouver un emploi facilement avec ma présentation et ma personnalité. Ouais, mais l'problème, c'est que à c'te temps-ci de l'année, y'a plus de place nulle part. Sauf au Tim Hortons et au Subway. Oh joie. Double joie. Triple joie.

Quelle journée de merde.
Heureusement, j'ai une autre entrevue demain soir à l'Aubainerie Concept Mode. Qui aurait cru qu'une Quidame appliquerait dans une espèce de boutique de linge? Ma foi, même moi je ne l'aurais jamais pensé. On va espérer que cette fois-ci, tout ira mieux. Et si quelqu'un ose me demander d'où je viens, je lui dirai que je suis ici pour le restant de mes jours, bon! Si c'est le mensonge qu'ils veulent et qui permet d'obtenir une job, eh bien, je mentirai!

Au moins, la comédie musicale Le Roi Lion m'a pris sous son aile. On m'a engagé à titre de choriste et danseuse. J'aurai au moins ça à faire des mes soirées, quelle chance!

29 septembre 2009

Une porte qui s'ouvre...?

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Bon ben, c'est tout le temps quand on commence à penser qu'on aura possiblement une job que tout s'enchaîne. C'est connu, c'est toujours comme ça. C'est comme avec les chums; quand on se nourrit du célibat, on reste en solitaire, mais dès qu'un amoureux arrive dans l'décor, tous les prétendants se pointent du même coup!

Aujourd'hui, je suis allée apporter mon curriculum vitae dans une succursale d'optométrie, là où une de mes copines travaille. Pas trop loin de chez moi, d'ailleurs. La clinique ne manque pas de staff, mais j'y allais pour pouvoir transmettre mon CV à la directrice afin qu'à son tour, elle le transmette aux autres succursales recherchant des employé(e)s.

J'ai rencontré sa boss et tout de suite, en consultant mon dossier, elle m'a passé en entrevue, question de voir ce que je valais. En fait, peut-être plus en mini-entrevue parce que je n'ai pas eu le droit à des questions du genre "Quel est ton plus gros défaut? Ta qualité première? Si telle situation, comment agirais-tu?" À la fin de l'entretien, elle m'a donné sa carte et a dit qu'elle allait faxer immédiatement mon CV aux deux autres cliniques. Elle m'a mentionné qu'elle leur dirait qu'elle avait entre les mains le CV d'une personne bien intéressante. Déjà, c'était agréable d'entendre ça et possiblement de bonnes nouvelles.

Après mon escapade là-bas et malgré mon mal de pieds insupportable, j'ai décidé de descendre une des avenues populaires du coin pour voir si certains magasins recherchaient des employé(e)s. Niet, nada. Dans la grosse averse de pluie, je me suis sentie un peu découragée et je suis retournée à mon appartement. À peine 15 minutes plus tard, mon téléphone a sonné. J'ai cru que c'était la clinique qui m'appelait pour une entrevue, mais non, c'était une autre compagnie complètement différente. Vaguement, je me souvenais avoir appliqué en tant que représentante au service à la clientèle ou quelque chose dans le genre. La dame m'a posé quelques questions et m'a "scédulé" une entrevue pour demain matin. C'est tout près, à deux ou trois stations de métro de mon appartement.

Quand j'ai raccroché, j'me suis mise à rire parce que c'est tout le temps comme ça. Y'a rien et puis POUF! BANG!, tout se bouscule, tout se produit en même temps. Ok, je n'ai pas encore une job, mais un entretien, c'est déjà un bon début, je trouve. C'est bien mieux que rien, ce avec quoi je dois me satisfaire depuis deux ou trois semaines.

Et là, environ 15 minutes plus tard, mon cellulaire s'est remis à chanter. Parce que ouais, ma sonnerie, c'est un chant de grenouilles. Probablement pour me rappeler la campagne, d'ailleurs. ANYWAY. La clinique d'optométrie du centre-ville à l'appareil. Nan?! L'homme m'a dit qu'il s'était rué sur son téléphone pour m'appeler et obtenir une entrevue avec moi cette semaine. Résultat? Je suis convoquée là-bas ce jeudi matin. Yup, eh oui, deux entretiens en deux jours. Hourra!

Avec deux chances, j'aurai peut-être une chance d'avoir un emploi! Je me croise les doigts et j'attends de pouvoir prouver mes compétences et mon savoir. Ah, petit stress de moins dans ma tête. Oui oui et ce, même si je devrai vendre ma personnalité et mes qualités. J'me souhaite tellement un gros "merde", haha!

29 octobre 2008

Next year, I'll...

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Pour l'année prochaine, j'ai trouvé mes futures colocataires. Eh oui, c'est presque totalement officiel. En tout cas, je pourrai bien dire que dans ma vie, moi, j'en ai eu des colocs! Avec les deux autres qui viendront dans un an, je serai rendue à six différentes personnes avec qui j'aurai partagé un bout de mon existence. Et plus j'y pense, plus je crois que je ne suis pas une fille qui a de la difficulté à s'adapter à ce genre de changements. Je m'arrange plutôt bien avec tout le monde, du moins, je le pense. À part avec D. l'an passé, tout s'est toujours bien terminé avec mes colocataires. De belles amitiés en sont même ressorties au fil du temps. Et puis, même avec D., tout fonctionne encore sur des roulettes, mais je sais que plus jamais, je n'irais habiter avec elle.

Alors ouais, après des semaines de fausses subtilités, elles ont fini par me demander si je voulais bien me trouver un appartement avec elles. Après des "Ah, tu sais, moi et G., on va déménager à Montréal l'an prochain et... toi?" et des "Ah Montréal, c'est certain que c'est ma future maison, tu sais...", j'ai fini par comprendre le message. Quoi qu'en même temps, déçue par l'idée de les voir partir seules en appartement, je changeais rapidement de sujet, ne saisissant pas tout de suite leur stratagème. Mais maintenant, c'est officiel. Elles me l'ont dit mot pour mot et s'en étaient même parlé avant à maintes reprises entre elles. Yup, elles me veulent comme coloc. Hourra, quel bonheur. Et puis, je sais que tout ira bien puisque nous avons toutes trois été élevées sensiblement dans les mêmes normes, ayant le même genre de parents.

Et comme je les connais depuis des lustres, c'est-à-dire depuis l'âge de 11-12 ans, on n'a plus vraiment de secrets. Ouais, on est des bonnes amies qui savent se parler dans le blanc des yeux lorsqu'il le faut tout autant que de prêter leurs oreilles lors de moments plus compliqués. De bonnes petites filles, quoi. Et plus j'y pense, plus on aura un fou énorme à habiter ensemble. Ce sera la folie, la véritable folie de l'heure. Le bonheur total, le respect, le sourire, la propreté, le déconnage, le rire, le rangement, l'honnêteté. Et parfois aussi les engueulades, les malentendus, les angoisses, mais vite réglés et consolés.

Allez hop, un stress de moins pour l'an prochain. Il ne me reste plus qu'à trouver un appartement, économiser et être acceptée en DEC de Design d'intérieur au CÉGEP que je veux. Et oui, vous avez tout compris; je vais me taper un second DEC. Pas d'université pour moi. Du moins, pas pour l'instant. Oh, et dire qu'hier j'ai reçu un appel de la SAQ pour une offre d'emploi pendant le temps des fêtes et que finalement, il y a conflit dans les horaires. Quelle tristesse. Adieu 18,65$/heure, adieu les folies, adieu l'argent mis de côté, adieu lueur d'espoir. Mais la prochaine fois, ce sera la bonne. Oui, ce sera la bonne. Mon petit nez (PERCÉ!) me le dit.

18 octobre 2008

All by myself, don't wanna be...

mado

OH MY FREAKIN LORD!

Attention, attachez ben vos tuques, ça va barder. Pour fêter mon amie qui atteint en fin de semaine ses 22 ans, on est allées...  Chez Mado!!! Hépipit? Hourra! Hépipit? HOURRA! Oh my god, c'est tout simplement dément. Laissez-moi vous dire que premièrement, je n'ai plus de voix à avoir autant hurlé et chanté les tounes sur lesquelles les dragqueens se déhanchaient. C'était complètement hallucinant, à en mourir de rire. Tout à fait génial et hilarant.

Tout plein d'hommes vêtus de robes, de bijoux, de gros makeup et de perruques, miam. D'accord, ça n'a rien d'excitant, mais cristie que c'est drôle. Je vous le jure, ça en vaut vraiment la peine. Moi, c'était ma première fois et certainement pas la dernière. Et puis, écoutez, les vendredis, au lieu de 9$ l'admission, pour les étudiants qui présentent leur carte, ça ne coûte que 4$. Franchement, c'est fabuleux. Et tordant jusqu'à la toute fin. Du lipsing, du déhanchement, des chorégraphies sur des musiques aussi variées passant de Britney Spears à Marie Carmen en visitant Mary Poppins (oui oui et c'était, ma foi, délirant) et Cabaret. Et vous savez quoi? Merde, ils les ont tellement, les corps. De vraies déesses masculines!

Ouais, sérieusement, quel merveilleux divertissement. I want more, I want more, I want more. More, more and more. Chez Mado, c'est la place où s'amuser. Surtout quand on décide d'embarquer à fond dans la game et de déconner autant que Mado et Nana sur scène entre les numéros. Absolument délicieux. Le mot de la fin, si bien mentionné par Nana: "Donnez-lui un standing ovulation!" (prononcé en anglais, évidemment)

Oh yeah, baby.

12 octobre 2008

Piercing.

A. et moi, on va aller se faire percer. C'est décidé, l'idée est lancée dans les airs. Et dès cette semaine, on passera à l'acte. Sur un coup de tête, il m'a appelé hier soir pour me demander si j'avais encore l'intention de me faire percer le nez. Et immédiatement, je lui ai dit oui en hurlant de bonheur au téléphone. Eh oui, j'ai trouvé mon partner de souffrance!

Mais là, maintenant que c'est officiel, j'ai plus peur que jamais. Moi qui ne suis qu'une moumoune des bobos. Qui veut parier que je vais pleurer? Moi, je n'en doute pas. Je me connais, je vais sûrement retenir mon cri, mais cristie que ça fera mal. Sauf que j'ai vraiment envie d'avoir le nez percé. Depuis le temps que j'y pense, depuis le temps que je le mentionne ici. C'est le moment d'agir. Et au pire des pires, si je n'aime pas ça, je n'aurai qu'à l'enlever... après le mois obligatoire.

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23 septembre 2008

C'est quoi, j'deviens... vieille?

686263962_smallSemaine chargée. Plusieurs projets à mettre à terme, beaucoup de matière à étudier pour des examens, de nombreuses sorties à Montréal dans le cadre de mes cours, couraillage qui ne finit plus, argent rapidement dépensé, manque de temps.

Ça va peut-être finir par ressembler à ce qu'était ma vie les années dernières en théâtre musical. Sait-on jamais? Peut-être que je recommencerai à avoir un rythme de vie aussi vite que l'éclair? En tout cas, mes allés-retours à Montréal m'épuiseront sans doute. Mercredi, jeudi, vendredi, samedi et sans doute lundi. Ouin ouin ouin, j'lâcherai pas la patate, ça ben d'l'air!

Et sinon, mes parents descendront sûrement en fin de semaine pour venir me rendre une petite visite. Je crois qu'ils s,ennuient de moi depuis déjà quelques semaines. Il faut dire que je ne suis pas allée à les voir depuis mon retour à l'école, il y a déjà cinq semaines. Et puis, je n'en parle pas beaucoup au téléphone alors ils doivent se dire que les liens se brisent peu à peu. La petite fille devient grande, la petite fille cherche déjà pour un appartement, sa future école, ses meubles, son quartier, ses buts de vie... Ouais, j'ai l'impression d'agir en adulte depuis les dernières semaines. J'ai tout le temps le cerveau en ébullition, prête à faire des recherches sur mille et unes choses importantes pour moi.

L'abeille butine de fleur en fleur, d'espace en espace. Et j'crois que par moments, ça me fait un peu peur. Me ranger, moi? En fait, j'me range pas dans un placard, non, j'veux juste vivre ma petite vie d'étudiante en plein coeur de Montréal. C'est normal, non? C'est la grande ville, le grand air, le centre d'attractions. Mais, ça m'fout la trouille en même temps. J'veux pas devenir une adulte plate et sérieuse. Dites docteur, ce n'est pas c'qui se produit présentement, hen? Dites, j'suis pas en train de devenir morne du jour au lendemain, n'est-ce pas?

9 mai 2008

I'm stupid.

Parce que j'ai découvert un joli petit site intéressant, drôle, utile (vraiment?) et hallucinant. On a le goût d'envoyer un message personnel à quelqu'un? On a le goût de sortir hors du commun en le faisant par l'intermède d'un mignon petit poisson rouge qui parle de vive voix? Hourra, c'est la solution. On n'a plus à écrire des trucs bidons, on peut laisser libre cours à notre imagination et dévoiler nos sentiments les plus intimes (ou les plus cons). Plus de gêne, plus de complexe. Alors, j'vous refile maintenant la jolie petite adresse où vous pourrez peut-être passer des heures à déconner à dire n'importe quoi. D'ailleurs, vous aurez droit à ma folie, à mes niaiseries vraiment niaiseuses. Vous connaissez Grease? Vous reconnaîtrez sûrement les paroles d'une fameuse chanson de cette comédie musicale. Ah, quel bonheur. Et venez surtout pas me dire que c'est une perte de temps et que je n'ai rien à faire. Je l'sais déjà.

Niaiserie gratuite ici, JE RÉPÈTE, niaiserie gratuite ici.

Deuxième niaiserie gratuite en version québécoise. Stupidité garantie.

Oh, et j'ai finalement terminé mon autoportrait. Une photo sera bientôt disponible, probablement d'ici quelques jours. Alors d'ici là, j'vous laisse languir. Parce qu'évidemment, je suis persuadée que vous vous mourrez de curiosité. Ah oui, c'est presteque certain.


Surprise1

Voilà, c'est fait. Personnellement, en format petit, je trouve qu'il manque quelque chose, je sais pas trop. Mais peu importe, c'est la première fois que je peins un truc et je crois que le résultat n'est pas trop mal. Et puis, c'est du pop art alors il ne fallait pas s'attendre à 20000 petits détails. Ceux qui me connaissent sauront sans doute me reconnaître. Disons que ma mère était plutôt fière du tout, finalement. À mon grand bonheur.

18 septembre 2008

Bla re bla.

924204956_smallAvant, j'me disais "Merde, j'dormirai pas d'la nuit, j'ai beaucoup trop à faire". Et maintenant, j'me dis "Si j'me couche tout de suite, j'vais avoir beaucoup trop d'heures de sommeil. 'Faut que j'attendes un peu avant d'aller au lit." Ah, le changement de programme. C'est un monde tout croche, c'est l'envers du décor, le revers du contraire, le dessus-dessous de la vie d'avant, c'est... c'est différent, voilà tout. Mais c'est quand même drôle, non?

Puis finalement, j'crois que j'm'y plais bien. J'ai tout oublié, de A à Z. D'accord, je chante encore les foutus vaccaïs et je raconte parfois des anecdotes du temps d'avant, mais sinon, j'pense que je suis bien où je suis. Et en voyant les autres rusher comme des débiles, j'me sens heureuse. Pas de tracas, pas de stress et plein de temps libre pour faire ce que bon me semble. Oui, je cherche encore un job, mais au moins, je relaxe. Moins de tensions, moins de crises d'angoisse, moins de panique, moins de couraillage et des sorties une fois sur deux. C'est le bonheur, en quelque sorte.

Et j'ai plein de projets d'écriture et d'arts. Oh, et plus j'y pense, plus j'ai le goût de m'investir dans le domaine du design d'intérieur, à côté du chant et de la musique. Beaucoup de bidous à débourser, mais j'm'en fous pas mal. I want to like my future.

29 septembre 2008

I want...

eternal_sunshineEn ce moment, j'crois bien que je me cherche, que j'essaie de combler le vide en-dedans d'moi. Mais j'y arrive pas. Y'a plein d'idées qui me passent par la tête, j'pense à plein de trucs, mais y'a quelque chose qui me manque. Je sais pas quoi. Et puis, y'a aussi le fait d'être moi. Je sais pas, parfois, j'voudrais tellement... être quelqu'un d'autre.

Je me cherche. Plus j'y pense, plus j'ai vraiment l'goût d'aller me faire percer le nez. Fuck c'que ma mère dit, j'pense à ce que moi, j'en pense. Je sais pas, j'crois que ça va me faire bien. D'accord, j'ai encore peur d'avoir mal, mais eille, il faut surmonter nos angoisses dans la vie, non? Et puis, on nous a pas toujours dit qu'il faut souffrir pour être belle?! 

silba_tan_clementineEt j'ai aussi le goût de changer de look complètement. De cheveux, bien entendu. Parce que niveau vestimentaire, je n'aurais sûrement pas les moyens de m'acheter une nouvelle garde-robe et puis j'aime bien celle de mon voyage aux States, mais... j'veux avoir les cheveux comme Kate Winslet dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Bleus, rouges, oranges, verts. Et délavés aussi. D'la couleur, un peu d'éclat, une coupe différente ou du moins, rafraîchie. Du bon nouveau, quoi.

Ouais, j'suis bizarre, non? Il faudrait peut-être que je trouve le maillon manquant pour que j'arrête de ressentir ce vide interminable. J'ai toujours été une fille d'audace, mais on dirait qu'aujourd'hui, tout me fout la trouille. J'ose pas, j'ose pas assez, j'ose plus jamais. Y'a sans doute de quoi de wrong chez moi, mais quoi? Ah, trop de questions pour une si petite nuit de sommeil qui s'en vient. Je me tais. Et surtout, j'arrête de vous embêter avec mes constations inutiles à vos vies.

14 mai 2008

Parce qu'on avait horreur d'être ballerines.

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C'est presteque définitif maintenant; j'vais sûrement pleurer en voyant A. quitter le programme à la fin de la session. Je crois bien que ce sera difficile de la laisser aller comme ça, sans rien dire. Je me suis beaucoup trop habituée à la voir à tous les jours, parfois même sept jours sur sept. Et entre elle et moi, ça connecte. Ça connecte vraiment, ce n'est pas une sottise que je dis là. Il y a vraiment quelque chose qui nous lie toute les deux.

Dès qu'on est dans la même pièce, ç'en est fini. Nos cerveaux disjonctent et deviennent cons. On s'dit des conneries, on s'fait des faces vraiment ridicules, on rit à nous entendre à quinze coins de rue d'ici, on chante, on parle, on s'confie. C'est même rendu qu'on va s'manger une crème glacée après le cours de théâtre, qu'on fait tous nos projets ensemble, qu'on s'appelle en dehors des cours, qu'on va faire notre épicerie à deux, qu'elle vient prendre sa douche à l'appartement (problème d'eau à comprendre ici)...

Ouais, j'pense définitivement que ça va être dur de ne plus l'avoir aussi quotidiennement dans ma vie, c'te fille-là. D'accord, je suis persuadée (ou du moins, j'espère très fort) qu'on continuera à se voir et à se parler, mais elle me manquera, sans aucun doute. Tantôt, elle est venue à l'appartement et on a fini comme deux gamines assises sur mon lit à s'raconter des stupidités. Deux petites filles en pyjama se disant des potins, niaisant sur Facebook, riant comme des demeurées. Mais c'était beau. Très beau même. Ah, je l'aime, elle.

Oh et puis j'ai fini mon solfège à vie. (D'accord, le "à vie" reste à voir parce que si je décide d'aller étudier en musique à l'université, ce sera tout à recommencer, mais bon...) J'ai passé mon année, j'ai réussi mon cours, j'ai fini ma théorie musicale pour tout le restant de mon DEC. C'est vraiment le bonheur, oui, le bonheur. Avec un grand B, tiens. Quel soulagement, quel plaisir, quelle joie. Y'a juste un sourire étampé dans mon visage. C'est F-I-N-I!!!

6 mars 2009

Une histoire de "tag" de band...

Instructions du jeu:

1- Rendez-vous à l'adresse suivante: http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random. Le nom de l'article qui apparaît au haut de l'écran deviendra le nom de votre band de musique.

2- Allez sur le site qui suit: http://www.quotationspage.com/random.php3. Regardez la dernière citation de la page et prenez les quatre ou cinq derniers mots qui y figurent. Le résultat sera le titre de votre album de musique.

3- Dirigez-vous maintenant à cette adresse: http://www.flickr.com/explore/interesting/7days. Sélectionnez la troisième photo de la page, peu importe ce qu'elle est. Elle représentera l'image de votre album, soit celle de votre cover.

4- À l'aide d'un logiciel de photos, assemblez le tout et postez-le sur votre blog afin de partager le résultat avec les autres.

Alors, roulement de tambours... voici ce que sera mon band de musique:

alwand_river

Franchement, j'aime bien. Le hasard a bien fait les choses; un certain aspect poétique brille. Ah, quand l'ennui nous terrasse, on trouve toujours quelque chose d'inutile à faire... En voilà la preuve!!!

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