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Duel intime
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14 juin 2008

Parce que j'essaie de jouer à la combattante.

vava3ko0 Quand je suis déprimée, j'ai le goût d'acheter 20 000 trucs et de me ruiner avec de l'argent que je n'ai même pas. Quand je suis déprimée, je redeviens une acheteuse compulsive, surtout quand je fais mes shifts de travail et que j'utilise aussi mes pauses pour aller voir les autres boutiques. Oh, et bien évidemment, quand je suis déprimée, j'écris moins, semblerait-il. Je m'efface autant que possible sous aucun prétexte et j'essaie de me fondre dans un parfait petit décor heureux d'une vie malheureuse.

On dirait bien que chaque pas que je fais me mène à une catastrophe. On dirait bien que toutes mes tentatives sont vouées au même résultat: l'échec dans toute sa richesse (de montagnes russes) et sa douleur. Parce que ouais, on vient de m'enlever ma dernière petite étincelle. On vient de mettre un X rouge en caractère gras sur mon plan B. "You are the weakest link. Goodbye!"

Il n'y a plus de place pour moi en chant. La 2e année est remplie, bourrée à craquer alors pas de chances pour Mamzelle Quidame. Hey oui, Quidame restera un quidam parmi tous les autres quidams. C'est bien fait la vie, non?

She shoots and DO NOT scores!

Échec et mat. La partie est finie. Game over. T'as perdu, j'ai perdu. J'avais pas les blancs, j'avais pas les noirs, j'suis dans l'rouge. J'suis dans l'rouge, man. Y'a pas rien d'autre à faire que d'attendre. Et c'est long, croyez-moi. Je l'sais ben que j'pourrai pas rester ici toute l'année, je l'sais ben que j'vais me rendre malade.

But hey girl, the only thing that you can do is to wait. And it can take a long long time so sit down and have a drink. Or two...

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6 septembre 2009

Bouhouhou, I want to get over it. Please?

2_angry5 Bon ben la "saga" nommée "Les malheurs de Quidame" continue encore et toujours. Après la cicatrisation qui a pris beaucoup plus de temps que prévu (et qui n'est pas encore tout à fait stable), les faux mouvements, les faux espoirs de guérison, le corps endolori, l'insomnie, la grippe, la fièvre, la toux, les éternuements, les yeux qui piquent et qui font mal et les allergies, voilà un tout nouveau symptôme (qui s'essayait d'ailleurs depuis déjà quelques jours) qui, hier soir, par deux coups, a totalement réussi. Attention, roulement de tambours... Mais quel est donc ce récent malheur? Ce petit bobo de plus sur le reste?

LE SAIGNEMENT DE NEZ!!!

Non, mais hourra, hen?! Quel bonheur! Et en plus, il veut même pas faire comme les autres; il s'en prend seulement à ma narine gauche. C'est un lâche and a half qui fait en sorte que j'dois être moumoune d'un bord, mais pas de l'autre. TABAR**$%?&(*("!/%*( !!!

Cristie, j'ai jamais eu ça de ma vie, des saignements de nez, et maintenant, c'est rendu qu'il faut que j'me watche. COME ON!! C'est ridicule, carrément pathétique. Et la cause de tout ça? On dit que la majorité du temps, c'est dû à l'air sec et aux allergies. YOUPPI! Non mais, ça ben d'l'air que j'ai gagné l'jackpot!! J'suis chanceuse, rare.

Mes parents, eux, pensent que mes allergies et toutes mes badlucks sont causées par le foin du lapin de ma coloc. Ouais, semblerait-il que mon père est allergique à ça... je retiens peut-être de lui. Si oui, damn him!!! Parce que je capote tight. Non seulement j'ai dû m'acheter des gouttes pour les yeux, mais aussi du Claritin et 20 000 boîtes de mouchoirs. Adieu beaux petits bidous, bonjour la maladie (et le découragement absolu)!

Anyway, c'est d'la merde. D'ici les prochains jours, même si j'ai la congestion nasale pognée jusqu'aux orteils, je vais devoir me moucher en fe-fille high class qui se trouverait dans une réception sophistiquée et importante: c'est-à-dire pas pentoute ou en faisant semblant!!! Yé... Et le comble dans tout ça? On dirait que je suis encore plus congestionnée qu'hier et avant-hier. HURRAY!

Who's the winner, who's the winner?! Certainement pas moi! The looser to the left, it's me!!

8 octobre 2008

Et j'vais retourner dans l'passé.

2036023701_small_1 C'est officiel, je ne pourrai pas passer à côté de l'opération. Pour une fille qui a seulement 19 ans de vécu, je commence à trouver que quatre opérations dans une vie, ça fait pas mal beaucoup. On dit que l'anesthésie fait dérailler le cerveau, diminue notre intelligence à chaque fois. Bientôt, je serai sans doute l'épouvantail du Magicien d'Oz, merde. La robe d'hôpital vert malade, c'est ma seconde famille, mon habit quotidien. J'la connais par coeur, moi. Et elle me donne toujours autant la nausée. À chaque fois que j'la mets sur mon dos, j'ai le coeur qui se serre, la gorge qui se noue, les yeux qui deviennent embués. Je déteste.

Devoir enfiler une horreur pour ensuite aller s'étendre sur une table de métal froide, dans une pièce froide et vide. Entourée de docteurs froids et mornes. Et d'une piqûre qui s'incruste dans l'bras pendant que l'anesthésiste a les yeux braqués sur ta descente en chute libre. Dans les profondeurs du sommeil. Beurk.

Au moins, j'ai encore le temps de me faire à l'idée de retourner dans le monde de la douleur et des antibiotiques. J'ai mis les points sur les i, il n'est pas question qu'on m'opère pendant la période scolaire. Surtout qu'il me faudra deux semaines et peut-être même plus pour récupérer. Parce que ouais, il a choisi la manière douce, le docteur. Et s'il y a des récidives, alors là, on me forcera à l'autre type d'opération avec trois mois de rétablissement. Aïe, on va se croiser les doigts. Alors d'ici le mois de juin, je vais espérer que ce foutu kyste de merde ne me fera pas souffrir comme il a parfois l'habitude de le faire.

19 août 2013

Une attente sans fin.

Quand on attend des bonnes nouvelles qui ne viennent pas, on est toujours dans un état second, dans un état végétatif. Chaque petite seconde de mon temps est préoccupée par ce qui lui arrive. Chaque petite pensée lui appartient. Je suis incapable de décrocher. J'ai l'impression d'avoir été lobotomisée. Je marche d'une pièce à l'autre, je ne parle pas à personne. En fait, je traîne ma carcasse d'un bout à l'autre de la maison, j'essuie les larmes qui coulent, j'essaie d'éloigner les idées noires trop envahissantes, les scénarios imaginaires trop accaparants. Je baille, j'essuie d'autres larmes au passage, je fixe mon écran sans vraiment le fixer, je me roule en boule, j'attends. 

Quand on attend des bonnes nouvelles qui ne viennent pas, on vit dans une bulle malsaine, dans un monde parallèle. Les gens continuent de faire leur petite routine alors que toi, ta vie est mise en suspens. Tout tourne autour de toi à une vitesse phénoménale, mais le temps n'a plus aucune valeur dans ton espace personnel. T'as l'impression d'être une Alice qui tombe au fond d'un puits sans fond. T'es constamment en chute libre. La descente est interminable, incessante. Et pendant que tu vis cette montagne russe, ton cerveau se noie dans la panique et les inquiétudes. 

Quand on attend des bonnes nouvelles qui ne viennent pas, on a juste envie de «toute crisser là», de faire des trous dans les murs, d'arracher de la tapisserie et de crier à s'en écorcher les cordes vocales. 

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21 septembre 2013

Perdre le contrôle de soi

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Je perds de plus en plus l'ouïe de mon oreille gauche.  

J'ai toujours eu des problèmes auditifs. Dès l'âge de deux ans, j'ai été suivie par de multiples spécialistes. J'ai accumulé les otites, les infections, les antibiotiques, les tentatives, les opérations. Rien n'a fonctionné. 

On m'a installé des bouchons alors que j'avais quatre ans. Les otites ont disparu, mais mon audition a elle aussi commencé à disparaître. Quand les bouchons sont sortis d'eux-mêmes, celui de mon oreille gauche a créé une perforation à mon tympan. À partir de ce moment-là, les problématiques se sont succédées.

L'eau traversait mon trou tympanique, allait se réfugier au creux de mon oreille, infectait mon être, déstabilisait mon ballant. Je me roulais en boule de douleur, je pleurais, je criais. Mes parents me disaient d'arrêter mes enfantillages. Ils me disaient que tout le monde vivait la sensation d'avoir de l'eau dans les oreilles et que ça ne faisait pas mal. Mais ils ne savaient pas. Ils ne savaient pas que l'eau se rendait plus loin dans mon cas, que l'eau détruisait mon canal au passage. 

La perforation diminuait mes capacités auditives. Je n'entendais plus très bien, je demandais en permanence aux gens de répéter leurs propos, je répétais maladroitement tout ce qu'on me disait, je n'entendais pas les bonnes choses. Mes parents me chicanaient parce qu'ils disaient que je faisais des caprices, que je n'entendais que ce que je voulais bien entendre, que je voulais avoir de l'attention. Mais ils ne comprenaient pas. Ils ne comprenaient pas que ma perte d'audition était bien réelle. 

Pendant mon adolescence, on a découvert ma perforation tympanique lors d'un rendez-vous médical. On a mis un diagnostic sur mes maux. On m'a affirmé que je n'étais pas folle, qu'il y avait un véritable problème. À deux reprises, on m'a opéré à l'oreille gauche afin d'y faire une greffe de peau. Deux tentatives, deux échecs. La peau inconnue n'a pas voulu adhérer à mon tympan, elle s'est faite étrangère à mon organisme.

Ça fait maintenant environ sept ans que je ne suis pas allée voir un ORL, qu'on n'a pas vérifié mon oreille. Parce que j'ai peur. Mais depuis ce temps-là, je sens mon ouïe me quitter peu à peu. Je ne peux plus prendre le téléphone du côté gauche, je dois toujours changer de place pour entendre, je demande constamment à mes collègues de répéter, je fais semblant d'avoir compris leurs paroles après trois essais, je fais de plus en plus d'acouphène, je perds complètement l'audition pendant de bonnes minutes, je n'entends plus rien lorsque je dors sur mon oreille droite. Et j'ai peur de ne pas entendre l'alarme en cas de feu. J'ai peur de ne jamais me réveiller, j'ai peur de crever dans mon lit si je ne me suis pas endormie du bon côté. 

Je perds de plus en plus l'ouïe. C'est vraiment dur sur le moral. C'est tellement frustrant de perdre le contrôle de soi, de ne pas pouvoir avec le dessus sur une crainte, une capacité. Tu as l'impression d'être en chute libre, de faire un vol plané vers le fond du baril, de ne pas maîtriser du tout ton propre corps... 

Cette semaine, j'ai tout de même pris mon courage à deux mains et je me suis procurée une référence pour consulter un ORL. Il ne me reste plus qu'à prendre un rendez-vous. Mais j'ai tellement la chienne, j'ai tellement peur du verdict. J'ai horreur des tests d'audition. J'ai horreur qu'on m'enferme dans un petit cubicule avec des écouteurs. J'ai horreur de constater à quel point mon oreille est endommagée. Et par-dessus tout, je suis terrifiée à l'idée de porter une prothèse auditive. Une vilaine phobie qui s'est installée chez moi dès mes premières années de vie. 

J'ai l'impression de redevenir cette petite fille effrayée, affolée. J'ai peur. 

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26 septembre 2013

Affronter sa plus grande peur, ou s'affronter soi-même.

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Hier soir, j'ai pris mon courage à deux mains. Pour la première fois de ma vie, je ne me suis pas désistée de ma sorte de date. Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas inventé une excuse bidon à la dernière minute. Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas laissé en plan l'homme qui souhaitait me voir et apprendre à me connaître.

À maintes reprises, en me dirigeant au dit rendez-vous, j'ai voulu prendre mes jambes à mon cou. J'ai même passé une dizaine de minutes à l'extérieur pour tenter de me calmer, de mettre de côté toute mon insécurité, de taire mes inquiétudes et mes questionnements. «Et s'il n'est pas là? Et s'il part en me voyant? Et s'il n'est pas intéressé? Et s'il n'est pas intéressant? Et si je le déçois? Et si je le rends mal à l'aise?» Il faut dire que mon cerveau roulait à toute allure.

Après avoir pris quelques grandes respirations, je suis finalement entrée à l'intérieur. Il m'attendait patiemment à la table. Dès que je me suis dirigée vers lui, il a souri et s'est levé pour me faire la bise. Déjà, c'était presque positif puisqu'il n'a pas détalé en courant. 

Et je ne sais pas, j'ai eu un assez bon feeling. La conversation a démarré, il y a eu beaucoup de rires et de sourires. Je le regardais dans les yeux quand il parlait, il me regardait dans les yeux quand je parlais. Il n'y a pas eu de temps morts. Il avait toujours un autre sujet en tête, une autre question à me poser. Il était très enthousiaste et dynamique. Il essayait de me déstabiliser avec des petites blagues. Il ne centrait pas son attention sur les gens autour de nous. Il était là, présent. 

Après notre rendez-vous, il devait retourner travailler sur sa thèse de doctorat à l'université. Il l'avait mentionné au début de la soirée. Je me disais que ça allait être son excuse pour partir tôt. Mais non. Il n'a jamais regardé l'heure, il n'a jamais sorti son cellulaire, il n'a jamais décroché de la discussion. C'est même moi qui, à deux reprises, lui a demandé s'il voulait retourner à l'université parce que son deadline était ce matin. Chaque fois, il me disait de ne pas m'en soucier, de ne pas stresser avec ça. 

En tout et partout, on est restés là environ trois heures. Selon moi, ça sonne plutôt positif.

En fait, je crois que le point négatif, c'est peut-être moi qui l'ai créé lorsqu'est venu le temps de la facture. Mais ça, ce sont mes maladresses courantes, mes insécurités, mon incompréhension quant à quelqu'un qui voudrait me choyer un peu. Il a mentionné qu'il allait aller payer la note et qu'il reviendrait par la suite à la table. Je lui ai dit, en insistant, que je pouvais payer ma part, que j'avais de l'argent sur moi. Je pense que mes propos l'ont déstabilisé. Il a alors insisté à nouveau pour payer en me disant qu'il m'avait invitée et que c'était son plaisir. Je lui ai peut-être envoyé un signal mixte. 

Enfin, nous nous sommes quittés au coin de la rue. Avant de partir, il m'a dit qu'il aimerait refaire ça bientôt. Je crois lui avoir répondu que moi aussi. Puis nous sommes partis chacun de notre côté. 

Maintenant, c'est l'instant décisif. C'est l'attente mortelle. C'est l'histoire ou non de la règle des trois jours. Je ne suis pas certaine. Je pense qu'il me plait bien. J'aimerais avoir la chance de le rencontrer à nouveau. J'avais l'impression qu'on avait une belle chimie. Mais là, c'est l'impatience, l'attente, la longueur. Comme j'ai bouclé la boucle d'une façon maladroite, j'ai l'intention de lui envoyer un petit message de remerciement. Mais en attendant, j'attends et je n'arrête pas de penser à ma soirée d'hier. Je suis horrible. 

23 octobre 2013

Dating 101, # 2.

Masquerade__The_Dead_by_Irrania

Samedi dernier, j'ai revu le gars avec qui j'étais allée en première date il y a environ trois semaines. Je dois avouer que ça faisait tout drôle de le revoir après un délai aussi long. Mais bon, nous avions tous deux des horaires incompatibles jusque-là. En général, je crois que la soirée s'est bien passée.

Or, toute cette histoire de fréquentation est tellement nouvelle pour moi que je m'y perds complètement. On dirait qu'il y a trop de règles non écrites, trop d'étapes à suivre pour moi, trop de conventions sociales embêtantes. Ça me laisse perplexe et angoissée. Il faut dire que je ne suis plus habituée d'être dans un monde de séduction et de rencontres. Je me surprends à me questionner à propos des moindres petits détails. J'analyse et je contre-analyse tout. Tout, tout, tout. Ça en vient drainant et décourageant. Mais comme je n'ai plus l'habitude, c'est plus fort que moi. Je ne peux pas m'empêcher d'étudier chaque petit geste, chaque petite parole, chaque petite hésitation. Je suis certaine que ça va finir par me rendre complètement folle. 

Et là, c'est le temps d'attente. Encore une fois. Cette fois-ci, j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai personnellement demandé s'il voulait qu'on se revoit une troisième fois. En fait, j'ai été une véritable poule mouillée jusqu'à ce que je décide d'appuyer le bouton «Envoyer» sur un coup de tête. Arrêt cardiaque. Arrêt respiratoire pour un instant. Puis, mes signes vitaux ont repris du mieux.

Par contre, maintenant, j'ai le cœur qui bat à tout rompre. J'ai des palpitations et j'ai une boule au fond de la gorge. Et là, c'est l'idée de ne pas regarder mon cellulaire à toutes les cinq secondes, c'est l'idée de garder mon calme et de me la jouer cool. Pas facile, pas facile. Je me mordille les doigts sans répit. 

On dirait que je ne sais plus si une troisième date peut être au menu ou non. En tant que tel, le rendez-vous s'est bien déroulé, mais il y a eu un petit moment de malaise en fin de soirée. Et s'il pense moindrement comme moi, c'est cet instant-là qui va lui rester gravé dans la tête. Même si théoriquement, cette tension n'a duré qu'une minute sur une durée totale d'environ trois heures. 

Encore une fois, je crois qu'il m'envoyait peut-être des signaux positifs. De nombreux contacts visuels, une facilité à s'ouvrir sur sa vie personnelle, des sourires, des rires, une posture physique tournée vers moi, des compliments, un intérêt pour mes propos, une grande courtoisie et un désir de me raccompagner jusqu'à la station de métro la plus proche. 

J'ai eu l'impression qu'il voulait m'embrasser, mais il a fini par ne pas le faire. Peut-être que moi, j'envoyais des signaux mixtes, même si ma tête souhaitait un baiser. Il y a eu toute la montée du fameux «dit moment»; les regards furtifs, les sourires en coin, les paroles qui ne veulent plus rien dire, l'hésitation et... le malaise palpable parce que personne n'a fait le saut. 

Je sais que je ne suis pas la première à qui ça arrive et je sais que je ne serai pas la dernière non plus. Toutefois, ce genre de malaise est inconfortable et stressant. Je déteste la convention sociale qui dit qu'un baiser doit être donné en fin de rendez-vous galant. Ça me met de la pression sur les épaules et j'ai toujours l'impression d'avoir l'air conne. Crissement conne. D'attendre sans vouloir attendre, de ne pas attendre en voulant attendre. 

Au bout du compte, je l'ai salué rapidement et je suis partie prendre le métro. Le malaise était en train de me rendre folle. Je ne sais juste pas si désormais, mon chien est mort et bien enterré. Je crois qu'on avait une belle chimie, mais est-ce que j'ai tout fait foirer? 

J'imagine qu'il me faudra attendre plus longtemps pour le savoir. À suivre, sans doute.

29 octobre 2013

Avenir et panique, mes amis.

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C'est drôle, il n'y a pas si longtemps que ça, j'écrivais ici que je n'avais aucune idée à quoi ressemblerait mon avenir et que je m'en foutais carrément. Eh bien, la nervosité a repris les rennes de mes pensées. Depuis quelques temps, je me mets à paniquer quant à ma future vie professionnelle. J'angoisse parce que mon domaine d'études n'est présentement pas une valeur sûre et parce que je ne crois pas que je veux faire ça de mon temps.

En fait, je ne suis pas certaine de me voir exceller dans ce métier, de me voir heureuse là-dedans. Pourtant, la traduction offre des possibilités alléchantes, une liberté attirante, des horizons divers et aucunement routiniers. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi? Mes rêves sont-ils trop impossibles et farfelus? Est-ce que j'agis sous l'unique influence de la peur? Est-ce que je m'invente des excuses pour contrecarrer mes insécurités? 

J'ai quitté le monde des arts de la scène parce que j'étais à la recherche d'une certaine stabilité. Une stabilité financière, émotionnelle, saine. Et puis, je me retrouve dans une situation similaire en raison des nombreuses coupures budgétaires. La compétition est féroce, les vétérans sont coupés, les stagiaires n'existent plus. Comment peut-on réussir à se démarquer en n'ayant qu'un simple petit diplôme universitaire? C'est complètement ridicule. Et stressant. Surtout stressant. 

On dirait que je cherche désormais une porte de secours à tout prix. Je passe des heures à regarder les autres programmes universitaires, à essayer de me trouver un avenir, une vie. Est-ce que c'est normal? Il me semble qu'à mon âge, je devrais savoir où je veux m'en aller. Et pourtant... 

C'est exaspérant. Des fois, je m'exaspère. Mais je n'ai pas envie de passer mes quinze prochaines années sur des bancs d'école. J'attends l'éclair de génie, la révélation du siècle, le signe de Dieu. En fait, peut-être pas le signe de Dieu. Juste un signe. Point à la ligne.  

My head is exploding. Et j'essaie de rester zen. Shit. 

10 novembre 2013

Ce soir, je me sens seule. Vraiment seule. Ce

Ce soir, je me sens seule. Vraiment seule. Ce soir, j'aimerais pouvoir me blottir dans les bras de quelqu'un. Être heureuse et amoureuse d'une personne aimée qui m'aime. Ce soir, j'aimerais être bien avec moi et avec un autre. Mais ce n'est pas le cas. 

Avec le temps, le sentiment de solitude devient lourd et pénible à supporter. Je vois tous ces couples qui rient et qui tourbillonnent de bonheur autour de moi. Et ça m'étourdit. Ça me brouille de voir que je n'ai pas accès à cette part de joie moi aussi. Ça me déprime de constater que je ne suis pas à l'hauteur pour avoir quelqu'un dans ma vie moi aussi... 

I__ll_Never_Lose_My_Love_by_borda
7 décembre 2013

Perdre ses repères et son identité.

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Les gens ne comprennent pas. Ils disent comprendre, mais ils ne comprennent pas. Ils ne comprennent absolument pas. Ils ne peuvent pas comprendre parce qu'ils ne l'ont jamais vécu. Ils devraient arrêter de dire qu'ils comprennent parce qu'ils n'y comprennent franchement rien du tout. 

Ma mère n'arrête pas de me dire que je vais aimer ça, entendre. Elle n'arrête pas de me dire qu'elle comprend ce que je vis. Non, elle ne me comprend pas parce qu'elle n'est pas dans ma situation. 

En une fraction de seconde, on ne lui a pas tout enlevé ce qu'elle connaissait. En une fraction de seconde, on n'a pas détruit la réalité dans laquelle elle vit depuis plus d'une vingtaine d'années. En une fraction de seconde, on ne lui a pas imposé un environnement inconnu au sein d'un environnement qui lui était autrefois connu. En une fraction de seconde, on ne lui a pas volé son identité. En une fraction de seconde, on ne lui a pas dit que sa vie n'était qu'un mensonge. 

Depuis hier, je porte une prothèse à l'oreille gauche pour compenser ma perte auditive de 50 décibels. Toute ma vie, j'ai vécu avec cet handicap. Toute ma vie, je me suis habituée à un environnement que je n'entendais qu'à 50 % d'un côté. Et voilà que maintenant, plus rien n'a de sens pour moi. Je n'ai plus aucun repère dans mon propre appartement. 

Depuis hier, j'entends tous les moindres petits sons. Je sursaute à chaque bruit, à chaque geste. J'ouvre le robinet et je frôle la crise cardiaque. C'est trop fort, c'est beaucoup trop fort. Je dépose un couteau dans l'évier et j'en ai presque un mal de tête. Je tape sur mon clavier et ça résonne dans ma tête. Ma colocataire me parle et je l'entends avec réverbération. Je ne reconnais plus rien, je distingue même des bruits qui m'étaient autrefois complètement inexistants.  

Je parle et je ne me reconnais plus. Je parle et ma voix semble sortir tout droit d'un micro. Je parle et ma voix lance un écho dans mon coco. On m'a dit que c'était normal. On m'a dit que j'allais m'y adapter. Mais c'est malsain. C'est complètement insupportable. 

Tout me dérange, tout m'irrite, tout m'agresse. Je prends des feuilles de papier dans mes mains et ça fait du bruit. Je plie mon linge et ça fait du bruit. Je déplace une mèche de cheveux et ça fait du bruit. C'est l'horreur. Tout fait du bruit tout le temps. 

Je ne peux pas concevoir que les autres entendent toujours ces choses-là. C'est impossible. C'est trop fort, c'est beaucoup trop fort. Et c'est dérangeant, très dérangeant. Comment peuvent-ils vivre ainsi? J'ai envie de m'arracher les cheveux de la tête dès que je bouge un petit peu. 

Finalement, j'étais peut-être bien dans mon cocon de silence... 

19 mai 2008

It's almost over.

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P. m'a tiré aux cartes et on a joué au Loup-garou toute la soirée. Et ce, sans même avoir pris une seule petite goutte d'alcool pour ma part. Le bonheur, les rires, les conneries et les sourires suffisaient. Je n'avais pas besoin de superflu pour être heureuse ce soir. Parce que le stress n'est plus aussi présent maintenant que la fin de semaine est terminée.

Les créations collectives sont terminées, on ferme maintenant le livre d'une vie. On clôt cette aventure pour passer à une prochaine histoire. Et je crois que c'est pas mal sans regrets que je vais avancer vers cette autre chose. Les représentations se sont sensiblement bien déroulées; quelques problèmes sont apparus, mais nous avons su en tirer avantage. À deux reprises, une larme a coulé sur ma joue droite lorsque je chantais ma chanson, la tête dans les souvenirs. Mais heureusement, cela n'a pas brusqué personne. Au contraire, j'ai conquis certains coeurs et même quelques braillards avec moi.

Et puis, j'ai revu plein de gens. Ma maman, mes ami(e)s, ma famille. Je crois que ça m'a fait un bien énorme de les revoir, ne serait-ce que pour quelques instants. Ils m'ont donné un dernier boost pour la fin de ma session. En fait, la belle vie va bientôt commencer à s'installer chez moi puisqu'il ne me reste plus qu'un examen de chant qui aura lieu jeudi soir. D'ici là, j'ai tout mon temps pour apprendre mes paroles de chansons, y mettre l'interprétation, pratiquer et m'inventer des scénarios. À part de ça, il ne me reste plus que trois cours: un cours de chant demain, une assistance au cours de philosophie (visionnement d'exposés oraux) et un cours de peinture mercredi (remise du projet d'autoportrait). QUEL BONHEUR.

La fin arrive, je le sais, je la sens. À ma plus grande joie, à mon plus grand enthousiasme. Et comme P. l'a si bien dit en lisant les cartes; il ne faut pas s'en faire, tout se termine bientôt et j'irai rejoindre ma famille. Comme j'en ai autant de besoin. Et en espérant au moins qu'elle se soit trompée au niveau amoureux parce que... J'AI PAS ENVIE DE TOMBER SUR UN MAUDIT BEAU TROU DE CUL!!!!

30 mai 2008

I'll cry my body out.

model2_thumbPendant que les autres sourient et s'amusent, moi je pleure. Je deviens bohème, je deviens une inconnue parmi la foule, une inconnue qui n'a plus de but précis. Une autre quidam qui ne sait pas ce qu'elle deviendra ou ce qu'elle fera de sa vie. Ni maintenant, ni demain, ni dans quelques semaines, ni en septembre, ni jamais.

J'ai les yeux rougies et le coeur en compote. Dites-moi ce que je ferai lorsque l'été prendra son départ. Il est déjà trop tard, les admissions ne sont plus tolérables, les auditions et les entrevues sont terminées, le monde est déjà casé. Et y'a moi, oui, y'a moi. Qui ne sait pas, qui attend un miracle et qui pleure éternellement. On dirait qu'on vient de m'arracher une partie de moi, on dirait qu'on vient de détruire quelque chose, on dirait que je vies une autre grosse peine d'amour. Il n'y a rien entre mes mains, je suis vide de diplômes, vide de tout. Tiens, on devrait peut-être me décerner un DEC en pleurnichement, je suis bonne là-dedans. Là-dedans, j'ai du talent, j'en ai même à revendre. Quelqu'un veut acheter des sanglots? Allons, ne vous les arracher pas tous entre vous. Il y en aura pour tout le monde, c'est garanti.

Quand on croit avoir trouvé le bonheur, il s'enfuit avec quelqu'un d'autre. Puis, on le regarde partir, les yeux plein d'eau, et on espère qu'il se retourne une dernière fois, mais rien. C'est beau la vie, ouais, c'est beau.

Câlisse.

11 août 2008

Oh yes, ma'am!

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Aujourd’hui, je dis merci à Sarah Jessica Parker. Parce que sa ligne de vêtements Bitten est fort abordable en plus d’avoir belle allure. Oh et bien sûr, elle convient à toutes les jeunes femmes, petites, grandes, rondes, courtes, minces, dodues. C’est là le plus merveilleux avantage. Et comme elle dirait : « Fashion is NOT a luxury ». C’est sans doute pour cette raison que je suis revenue des États-Unis avec une nouvelle garde-robe complète et ce, pour la modique somme de 230$. It’s a brand new Quidame, come on down!

Je n’ai jamais autant magasiné de ma vie, mais surtout, je ne l’ai jamais fait avec autant de plaisir et de sourires. Oui oui, vous avez bien lu. Moi qui normalement sacre à tout bout de champ dans les séances de magasinage, n’ai pas prononcé un seul blasphème hier. On aurait dit que tout ce que j’essayais (ou presque) me faisait comme un gant. Une vraie petite princesse gâtée pourrie. YAOU!

En tout, je suis repartie avec 16 morceaux de linge, 2 sacoches et 2 disques compacts. Une aubaine des plus in-croy-a-bles. Non mais, y’avait un magasin où tout était à 8,98$. Vous vous rendez compte? Huit piasses et quatre-vingt dix-huit! Jeans, pantalons propres, t-shirt, veston, shorts, souliers, bijoux. Tout, tout, TOUT était à ce prix fantastique et EXCESSIVEMENT abordable. Laissez-moi vous dire que j’en ai ben gros profité. Et je compte bien retourner faire un petit tour aux States bientôt, moi là. On dirait qu’on pogne automatiquement la piqûre, y’a pas l’choix. À c’te prix-là!

Chose certaine, j’vais faire une entrée des plus confortables au cégep cette année. Quatre nouvelles paires de jeans, un veston, quatre t-shirts, deux robes, un pantalon propre, une blouse, une veste et deux tops fort chics et sympathiques. Câline que j’ai hâte de me pavaner maintenant; j’arrête pus d’y penser. J’étends mes vêtements sur mon lit pis j’fais des matches asteure! Y’a pas à dire, j’suis vraiment fière de mon coup.

18 août 2008

Wicked, wicked, wicked!!!!!

wicked_defy8 Un seul mot: WICKED.

Dans tous les sens du terme. Parce que le show, Wicked (pour ceux qui n'ont pas fait le lien), était EX-TRA-OR-DI-NAIRE! J'en rêve encore. Dire que ma mère trouvait que 85$ le billet  n'en valait pas la peine. ERREUR. Profonde erreur. C'est tellement le best musical show ever! C'est un bijou, de la pure fantaisie et un extrêmement pur délice. Miam miam et re-miam.

Un orchestre des plus sensationnels LIVE, des performances (chanteurs/comédiens/danseurs) à en couper le souffle, un décor hallucinant, des effets spéciaux magiques et des jeux de lumières splendides. Aucun regret, aucune déception, aucune critique négative à faire. Mise à part une note de musique chambranlante et la voix de Glinda (la doublure) bizarre et en mutation. Mais tout de même bien amusante.

Oh wow, quel petit (non, GROS) chef d'oeuvre. Un souvenir qui restera à jamais graver dans ma mémoire. Des émotions contradictoires, mais saines. Des chutes en apnée, mais volontaires. Sérieusement, je ne trouve pas les mots. Cette production de Broadway est tout simplement parfaite et géniale.

Let me dream of it again, let me dream.

1 novembre 2008

Halloween.

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Halloween, Halloween, Halloween. Que je ne fête pas aujourd'hui, mais bien demain soir. Parce que ouais, moi, je suis presque cool. Je fais le contraire des autres. Je porte le costume en retard, une journée plus tard que tout le reste du monde. Ouh, je suis une petite rebelle...

Attention, demain, je me vêtirai de mes plus beaux habits en cette occasion spéciale. Je sortirai les plus magnifiques apparats de mon garde-robe pour me transformer en un élégant et comique scout rebelle. Oui oui, vous avez bien lu. J'ai ressorti ma banderole de scout ainsi que mon foulard, datant du temps où je n'étais encore qu'une pauvre petite fille à la campagne pour les ramener à la mode. Enfin, presque.

Et puis, je vendrai des petits chocolats, comme tout bon scout se doit de faire, afin de remettre l'argent à l'UNICEF et aider les enfants des autres pays. Ouais, je me trouve pas mal drôle avec mon idée. En tout cas, chose certaine, mon amie a été prise d'un fou rire en apprenant comment je deviendrais populaire à l'Halloween.

Aussi, j'ai bel et bien parlé d'un scout rebelle. Pas un petit nerd tranquille. D'accord, oui un petit nerd, mais quand même. Un petit nerd qui veut défier l'autorité. Sa façon de contrer les normes? Porter fièrement ses cheveux... BLEUS! HOURRA! Qui est la plus géniale? Moi! Ok, je l'avoue, je me trouve cool, mais il faut me dire d'arrêter, tsé.

Yup, ce sera une belle soirée demain. Surtout que là, en plus, j'ai une mission. Oui, une mission digne de... moi. Je dois trouver des jeux d'alcool intéressants à faire avant de se rendre au party d'Halloween. Question de se délier la langue et de se dégourdir la tronche. Et de moins dépenser une fortune dans les drinks déjà tout faits là-bas. Miam miam miam. Du fort, des dés, des cartes, des questions, de la gêne et encore du fort. GÉ-ANT!

Il est inutile de mentionner que j'ai hâte...

J'AI HÂTE!!

Oh, et passez un bel Halloween. Rempli de bonbons, de joie et de sourires. Et peut-être de quelques petites caries, aussi. Bah quoi, il faut être réaliste! En plus, je n'en ai pas mangé un seul encore. Chocolat, j'veux dire. Puis, je n'ai rien acheté. Rien à mettre sous ma dent. J'vais attendre que les prix réduisent de 50%... Ah, comme je suis espiègle! Bon, assez de conneries, je vous laisse.

7 avril 2009

Tout va bien aller, j'te le jure.

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Ok, non, c'est impossible.

Tout va bien se passer, tout va se remettre dans le bon ordre. Tu vas t'en sortir, tu vas arrêter de souffrir, tout va être beau, beau, beau. Comme si rien ne s'était produit. Remis à neuf, pétant le feu. Everything's gonna be all right, ok? Don't worry, everything's gonna be fine. J'te le dis, j'te le promets. Tu vas pas partir, non, c'est inconcevable. Y'a aucune chance que ça déraille. Parce qu'on est là, parce qu'on t'aime.

Tiens bon, papa, accroche-toi. Accroche-toi. Accroche-toi.

Accroche-toi
!

15 août 2009

Une malade malade.

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«Ayoye, ça fait mal.»

C’est pas mal la seule chose que je peux dire et répéter depuis un peu plus d’une semaine. L’opération s’est bien déroulée ; il n’y a aucun signe d’échec dans la tentative, aucune infection, tout va pour le mieux, mais… d’un autre côté, la convalescence commence à se faire interminable. Encore à ce jour, je ne peux ni m’asseoir, ni me pencher ou même rester debout trop longtemps sans ressentir un inconfort. Je suis confinée au lit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, les journées comme les nuits.

On a installé un matelas dans le salon afin que je puisse regarder un peu la télévision pendant le jour, mais mon corps en a maintenant plus que marre. Comme aucune position n’est confortable, il n’en fait qu’à sa tête et m’assène des douleurs dans les jambes. Je ne peux pas rester couchée sur un côté trop longtemps parce que le mal commence à se faire sentir et je dois alors me trouver une nouvelle position. Évidemment, il est hors de question de dormir sur le dos puisque la douleur est insupportable et ne permettrait pas au bobo de guérir.

Je dois me rendre au CLSC chaque matin pour faire changer mon pansement et m’assurer, du même coup, que l’infection ne s’incruste pas dans ma plaie. Les points de suture sont sensibles, très sensibles, mais ils seront enlevés dès lundi prochain si tout est beau. Comme on a déjà repoussé la date de cet événement de quatre jours, on le fera peut-être à nouveau, car le dernier point est extrêmement fragile et me joue bien des tours. À chaque mouvement, il bouge et se met à saigner. Mais on verra bien en temps et lieu.

Je ne prends plus d’antidouleurs, mais ceux-ci m’ont aidé à survivre aux premiers jours de convalescence et ce, en me faisant même halluciner quelques fois! Je vais mieux, j’ai réussi à dormir ma première nuit (pas au complet, j’en conviens) hier soir. Le bonheur total ce matin à mon réveil. Je marche un peu mieux, le canard semblant vouloir se départir (enfin) de moi.

Je n’attends plus que le moment où je pourrai enfin m’asseoir, bouger un peu, manger à la table avec la famille et finalement déménager. Le temps est long, le temps est pénible, mais je vais y arriver. J’ai des moments de fatigue extrême et de détresse, mais je passe au travers. Attendre la guérison du bobo est d’une véritable lourdeur, surtout quand tu en es réduit(e) à gaspiller ton temps sur un matelas devant la tv. Et qu’en plus, ta mère ne fait que rire de la situation quand elle pourrait comprendre qu’une convalescence n’est pas simple du tout, en ayant déjà vécue une, et compatir un peu…

En résumé, j’existe. Je suis toujours en vie, je m’ennuie, je m’emmerde, je suis au bord de l’écœurement total, mais d’ici quelques temps, je pourrai reprendre le cours normal de ma vie. Alors courage, je vais m’en sortir, je me dois de rester positive.

2 octobre 2009

Job, job, job. Job?

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Eum, ok.

Trois entrevues en deux jours pour trois jobs différentes. Résultat? J'ai TELLEMENT eu les trois postes!!! Mais là, j'suis en grosse crise existentielle parce que je ne sais plus choisir. Choisir quoi? Pour quelles raisons? Et donner mes réponses en si peu de temps? Ouch.

En fait, j'ai déjà éliminé l'entreprise avec laquelle j'ai eu un entretien cet après-midi. Un genre de centre de "vente, mais pas vente" par téléphone. Yikes, kill me! En plus, le salaire est minimum donc...

Plus que deux choix, mais c'est Ô combien difficile!!

La job qu'on m'a offerte hier comporte plusieurs avantages: tout près de chez moi (genre 20 minutes de marche/métro), salaire assez intéressant, possibilité d'augmentation après trois mois, bonifications allant jusqu'à 400$ par mois, emploi stable de 40 heures/semaine (en fait, 45), horaire commençant à partir de midi pendant la semaine et à partir de huit le samedi, avantages sociaux, etc. Le gros hic? Beaucoup de blabla technique auquel je ne suis absolument pas familière, ambiance ô que trop déprimante pour vivre et compagnie, à la base, pas mal plus anglophone que francophone. Ok, je suis assez bilingue, mais juste à penser que je vais me métamorphoser en "square head" neuf heures par jour parce que les clients au téléphone ne comprennent pas un foutu mot français, bah... ça me déprime encore plus! (Je n'ai rien contre les anglais, mais ma langue première à moi, c'est le français, c'est tout! LOL.)

Entrevue de ce matin? Emploi sympathique situé au centre-ville, bonifications intéressantes pas mal à chaque mois, service à la clientèle, emploi de 40 heures/semaine, deux jours de congé qui se suivent, quelques week-ends au complet de libre, domaine de vente intéressant, équipe jeune et dynamique, employés motivés et motivants, moitié anglais, moitié français, etc. Désavantages? Loin de l'appartement (ok, pas tant que ça, mais c'est quand même 40-50 minutes de marche/autobus/métro), salaire moins compétitif que l'autre job, horaires indéfinis, avantages sociaux presque inexistants (je pense), vente à la commission par moments... Et le p'tit bonhomme tout gentil qui m'a posé des questions, il est trop gentil pour que je l'abandonne après quelques mois si je me trouve un meilleur emploi. Ben, j'pense. (C'est parce que la formation dure au moins trois mois et il veut des employés qui resteront là au minimum un an... j'me sentirais trop vache. Ouille.) 

Mais ah, câline, j'sais pus quoi faire! Une job me crie de la choisir parce qu'elle réussira mieux à payer mes dépenses nécessaires (bouffe, voyagement, cellulaire, internet, appartement, électricité, etc.) et l'autre hurle de me prendre parce qu'elle n'assurera pas ma dépression jusque dans l'fond du barry. Aïe aïe aïe, problématique, problématique, quand tu nous tiens! Pis le centre de design d'intérieur qui n'a toujours pas essayé de me contacter pour la job de réceptionniste... Ah, c'est tout tristounet!

25 octobre 2009

I cried myself out in a park.

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Hier matin, à l'heure de mon départ pour la job, j'ai eu une énorme crise de larmes. Il pleuvait à grosses gouttes dehors, j'avais mon parapluie dans les mains et je me dirigeais vers le métro quand ça m'a pogné one shot.

Depuis mardi midi, je suis sur le plancher et j'appelle des gens pour leur dire qu'ils sont dans la merde et qu'ils doivent de l'argent. Pas cool, pas cool du tout. Non seulement on nous gueule après, mais la sensation de les "harceler" pour se faire payer, c'est vraiment désagréable. En plus, je ne suis pas une fille de type téléphone alors qu'est-ce que je fais là? À quoi j'ai pensé à prenant cet emploi? Que la vie serait plus rose quand je serais devant l'écran d'ordinateur et que je téléphonerais les endettés? J'ai été idiote, complètement idiote. J'avais besoin d'argent, je voulais à tout prix sortir de la zone rouge, ne plus avoir ma carte de crédit loadée et rien en banque alors j'ai pris le travail. Résultat? Après deux semaines de formation intensive et une semaine sur le plancher, j'éclate en sanglots.

Ouais, hier matin, à 7h15, j'étais sous la pluie à un coin de rue de mon appartement et j'avais le visage rougi par les larmes. D'ici au coin de rue, normalement, je mets deux minutes, mais hier, je marchais tellement à reculons que j'ai pris 15 minutes à parcourir la distance. Et puis, je n'ai plus été capable d'arrêter le flot. J'ai pris mon cellulaire et j'ai appelé ma maman. Une longue distance, si tôt un samedi matin. Je l'ai sûrement réveillé, je n'ai pas réfléchi, j'avais juste besoin de parler et de pleurer. En fait, j'avais besoin qu'elle me donne son approbation parce qu'elle a passé la dernière semaine à me dire de continuer à chercher un emploi sans quitter celui-ci. Mais là, je n'en pouvais plus et j'avais besoin qu'elle comprenne le mal que j'ai depuis le début de cette histoire. Elle a essayé de me consoler et m'a dit de retourner à l'appartement.

J'ai callé malade. Mais ils m'ont perdu, pour de bon. Je n'y retournerai plus. J'ai parlé avec ma maman. Elle m'a dit qu'elle était derrière moi et que je devais lâcher ce travail parce qu'au point où j'étais rendue, c'était malsain. Mon père m'a dit qu'il était fier de moi parce que j'avais réussi à tougher jusque-là et que là, je prenais la peine de respecter mes limites. Fin de l'histoire? J'ai dormi toute la matinée hier matin et j'ai beaucoup trop réfléchi. J'ai rédigé ma lettre de démission et j'irai la donner à mon recruteur demain en avant-midi. Bye-bye téléphone, bye-bye clients enragés, bye-bye malaise total!

Au moins, je vais avoir ma formation pour les élections ce mardi et je travaillerai mon huit heures pour la ville dimanche prochain. Ça me fera une petite entrée d'argent en plus de mon chèque d'une semaine qui rentrera dans mon compte d'ici deux semaines. J'aurai au moins de quoi payer mon loyer ce mois-ci! Ok, je serai encore une fois très très serrée, mais j'y arriverai. Et puis, j'ai pris une bonne marche de 2h30 aujourd'hui, question de me rafraîchir les idées et de remettre des CVs en face à face. Ça m'a fait du bien, je crois. Beaucoup. La température était juste parfaite avec un peu de soleil pour égayer ma journée.


Ok, ce n'est pas la chanson que j'écoute toujours en ce moment,
mais celle que je veux est introuvable!

9 février 2013

Être à la même place des années plus tard.

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Près de trois ans en-dehors de cette plateforme. Près de trois ans et pourtant, je n'ai pas évolué. 

J'ai commencé à aller à des séances de Reiki. Je crois bien que ça réveille certaines choses en moi. Des vieux démons, des fantômes du passé. Depuis bientôt une semaine, je n'arrête pas de pleurer. Je n'ai pas l'habitude d'accorder une place à mes émotions. Et là, tout semble sortir en même temps. Ça me fait mal, ça me fait peur.

On m'a dit que c'était sans doute la pointe de l'iceberg. Ça me fout la chienne de penser ça, de me dire que j'en ai encore pour un bout de temps à verser des larmes et à être perdue. J'ai l'impression de revenir dix ans en arrière. C'est tellement con. Je n'arrive plus à me concentrer, je n'ai jamais envie d'aller à mes cours, je veux juste me rouler en boule pis attendre que ça passe. Survivre. 

Je crois que j'ai besoin d'aide. Y'a trop de choses qui se passent en même temps, y'a trop de choses que j'ai longtemps gardées pour moi. Je prends une décision puis je veux la ciseler, la défaire. Je ne suis plus certaine de rien. Je suis complètement confuse. 

Est-ce mon armure qui ne tient plus le coup? Est-ce mon masque qui tombe au sol? Est-ce que j'ai déjà été heureuse? Est-ce que je suis un monstre? Qu'est-ce que je suis devenue? Où est-ce que je me suis cachée? Sous combien de couches me suis-je enfouie? Est-ce que j'existe encore? Est-ce que j'ai déjà existé? Est-ce que je ne suis plus qu'une simple image? 

Je capote complètement. Je suis perdue. Je ne sais plus vers qui ou quoi me tourner. Est-ce que ma vie s'effondre? Je n'ai plus aucun contrôle, aucune maîtrise sur moi. Je suis une montagne russe. Je suis une âme ambulante dont le coeur ne sait guérir. 

Qu'est-ce qui ne va pas chez moi? Est-ce qu'on me réparer?

I'm a mess, a huge mess.
And I'm broken, so broken. 

22 juillet 2013

Les gens et le surplus

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Tout le monde ne s'intéresse qu'à la question pondérale. Encore et toujours. Moi, ça commence royalement à me tomber sur les nerfs. Pourquoi la société ne pourrait-t-elle pas s'arrêter plutôt sur l'intellectuel ou la personnalité? Mais non, elle doit s'attaquer au surplus de chair. Again and again

Arrêtez-vous quelques instants pour observer les gens dans leurs démarches personnelles, dans leurs discussions. Les premières choses qu'ils disent sont constamment en lien avec le poids d'une personne. Surtout quand ils parlent de connaissances qu'ils viennent de revoir il n'y a pas trop longtemps. 

«As-tu vu Mlle X? Mon dieu qu'elle a pris du poids!» «Ben non! Voyons chéri, y'est ben plus gros que toi.» «Ça d'l'air qu'elle a tout repris ce qu'elle avait perdu. C'est-tu pas effrayant?» «Ah, elle fait deux fois ma personne, c'est certain.» «Autour de tout ce monde-là, j'me sentais quasiment petite.» 

Je ne suis plus capable d'endurer ce genre de commentaires. C'est énervant et j'entends ça partout autour de moi. Ayant moi-même un surplus de poids, c'est "plaisant" de savoir que c'est la seule chose que les autres retiennent de toi quand ils te croisent. Fuck le «Elle a une belle carrière en vue» ou le «Elle semblait heureuse». Nope. Rien d'autre que le «J'l'ai pas reconnue; elle a pris beaucoup de poids depuis la dernière fois.» 

Pourquoi la société n'est pas capable de mieux? D'être meilleure? Pourquoi n'est-elle pas capable d'arrêter d'alimenter les jugements gratuits? C'est blessant, très blessant. 

25 juillet 2008

Hot hair style?

1830236439_2On dirait que lorsque j'ai un méchant gros blues, un changement physique s'impose. On dirait qu'alors, je deviens obsédée par mes cheveux, chose qui n'arrive que rarement puisque normalement, je me fous de les avoir stylés ou non. J'me suis donc pointée dans un salon de coiffure après mon shift de travail pour obtenir une nouvelle tête. C'est la coutume par ici... vendre sa tête et en prendre une autre.

Et vous savez quoi? Je crois que la prochaine fois, je demanderai simplement qu'on me coupe presque la totalité de mes cheveux pour en faire de jolis petits pipiks. Parce que là, j'arrive jamais à exprimer ce que je veux. Avec les cheveux épais que j'ai, c'est toujours compliqué d'avoir une coupe qui a de l'allure et qui n'est pas trop dure d'entretien. So next time, j'opte pour le choix facile! Mais bon, je ne devrais pas me plaindre, car je pense (attention, je ne dois sûrement pas parler trop vite non plus) que ma coupe n'est pas trop pire. Semblable à la dernière fois, mais plus courte, plus épurée et plus dégradée.

Et évidemment, y'a la teinture qui donne un boost énergisant à ma tête. J'ai opté pour une pigmentation rouge un peu plus saillante que la précédente. Et watchez-vous ben parce que ça fesse! Bah, un peu tout de même. Mais là, j'ai la tête qui pue les produits chimiques des petites boîtes en cartron. Ouais, j'ai bien dit cartron avec un r, s'il-vous-plaît! Yes ma'am.

Anyway, cette note est juste trop pas essentielle à la vie, mais je m'en fous. Parce qu'ici, j'écris ce qui me plait, que ça vous plaise ou non. Mais au moins, parce que je suis une bonne petite fille, je vais vous laisser avec une musique divinement extraordinaire. Un petit groupe que j'ai découvert récemment et qui me captive bien bien gros.

3 août 2013

Porter son masque

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C'est là que je me rends compte que je ne parle pas beaucoup de ma personne à mes amies, que je ne parle pas beaucoup de mes émotions.

Je porte un masque même avec les gens qui occupent la plus grande partie ma vie. J'ai le visage d'une fille qui va bien, qui est heureuse, qui n'a aucun souci. Et pourtant, je ne suis pas une fille qui va bien, je ne suis pas une fille qui est heureuse, je ne suis pas une fille qui n'a aucun souci. Je cache mes plus profondes blessures au loin dans les tiroirs de ma tête. J'affiche un sourire pour écouter les autres, pour ne pas leur imposer mes tracas. 

Ce soir, mon amie m'a dit qu'elle avait hâte de me voir. Qu'elle avait hâte de voir une personne saine d'esprit, une personne qui n'est pas épouse de la déprime, une personne qui ne jongle pas avec mille problèmes dans sa tête. Et si seulement elle savait. Et si seulement elle savait à quel point je ne rentre pas dans sa description de la personne «saine d'esprit».

Effectivement, en ce moment, on vit tous une grande déprime. On ne va pas bien. On sombre tous dans un baril sans fond. Décidément, elle n'a pas de chance à son retour de voyage. On l'accueille avec nos bobos. Mais pas moi. Encore une fois, pas moi. Parce qu'au fil du temps, j'ai façonné mon personnage. Un personnage à la tête haute et à la vie bien réglée. Alors quand je la reverrai, je jouerai de nouveau la carte du beau rôle. Je m'effacerai pour ne pas déplaire, pour ne pas déranger, pour ne pas désemparer. Je me tairai pour rester le pilier, le pont qui soutient les autres. 

Des fois, je ne suis vraiment pas fière de moi. 

20 août 2013

Être faible

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Je ne suis pas prête, je ne suis pas prête pour ça. Je ne suis pas assez forte, je suis trop jeune pour avoir à affronter une telle situation. J'ai pas ce qu'il faut, je ne suis qu'une trouillarde. J'ai la chienne. J'ai la câlisse de chienne. Je n'y suis même pas encore et j'ai seulement envie de prendre mes jambes à mon cou. Partir à courir et ne jamais revenir. 

Je ne suis pas prête, je ne suis pas prête à voir une amie dans un tel état. Je ne suis pas assez forte, je n'ai pas le courage nécessaire pour être sur place. La voir intubée, attachée au lit, piquée partout, entourée de fils à perte de vue.

Je ne suis pas prête, je ne suis pas prête à lui parler en me disant qu'elle m'entend peut-être. Je ne suis pas assez forte. Mais je me dois d'être forte pour sa mère. Pour sa famille. Lui serrer la main, ravaler les sanglots, éloigner les pensées sombres. Je ne suis pas prête, mais je me dois d'être prête. Et j'ai la chienne. Plus que jamais. 

J'me surprends à vouloir crier des bêtises aux gens qui m'entourent. À vouloir les faire taire. À vouloir les étouffer avec leurs petits problèmes futiles. À vouloir les poignarder avec leurs plaintes stupides et insignifiantes. À vouloir leur gueuler à tue-tête que j'me crisse de tout ce qu'ils ont à dire. Que pendant qu'ils pleurnichent sur des foutues niaiseries, y'en a qui se battent pour vivre. Y'en a qui sont dans une attente insoutenable. Y'en a qui vivent dans l'inconnu. Y'en a qui essaient de recoller leurs morceaux éparpillés pour continuer d'avancer. 

Je ne suis pas prête, je ne suis pas prête à ça. Je ne suis pas assez forte. Je n'ai jamais été une téméraire. Je n'ai jamais été patiente. Je ne suis pas prête de me rendre à l'hôpital demain et de la voir en soins intensifs. Je suis une poule mouillée. Personne ne m'a préparé à ça. Personne ne m'a dit que j'aurais à vivre ça un jour. Personne. 

27 octobre 2013

Et ça tombe à l'eau.

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Finalement, je crois que ma première impression était la bonne. Mon premier instinct, celui qui me tenaillait les entrailles, n'était pas faux. C'est raté. Mon chien est mort en même temps que le moment de malaise intense qu'on a vécu. Du moins, c'est ce que j'en conclus.

Ça fait déjà plus de cinq jours qu'il n'a pas répondu à mes textos. Je crois que le message s'en vient de plus en plus clair. Il n'est pas intéressé à me revoir. J'aurais toutefois aimé qu'il prenne la peine de me le dire plutôt que d'ignorer complètement mes mots. Je pensais qu'il me répondrait au moins un petit «non» ou quelque chose du genre. Peut-être qu'il ne voulait pas me blesser. Je ne sais pas. Enfin, j'aurais préféré qu'il soit précis et direct dans une réponse. 

D'un côté, je suis un peu déçue, car je le trouvais quand même très intéressant. J'ai toujours été attirée par des hommes brillants aux grandes ambitions. Disons qu'il respectait parfaitement ce critère intellectuel-là. Et même s'il n'avait pas l'apparence physique type que je recherche normalement, il avait un charisme débordant et déstabilisant. Dommage, j'imagine.

Mais d'un autre côté, cette nouvelle expérience de dating m'a permis d'être courageuse, de me surpasser, de sortir de ma zone de confort. C'est tout un exploit! Pour certaines personnes, ça doit clairement n'être que des peccadilles, mais pour moi, c'est un pas de géant. En fait, ça me donne le goût de réessayer. D'essayer de me faire plus confiance et d'aller à la rencontre d'autres hommes. De m'accepter graduellement et de me laisser approcher par d'autres. De m'aimer et de me laisser aimer. 

Alors oui, malgré le résultat non-concluant de ces dates, c'est toute une victoire pour moi.
J'avance, je respire, je grandis, j'évolue, je vis. 

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